yoplaboum a écrit :
Cosina a déja les boitiers, et l'Epson vient de chez eux... Je ne vois pas le souci pour eux de mettre un capteur récent (stype gamme Lumix, ou Olympus Pen, de 12 Mp), sur un R2A ou un R3A, et pour peu qu'ils gardent un tarif compétitif (disons 1000-1200 roros), ils feraient un carton...
Le souci ? Le coût de développement peut-être, aggravé par la fabrication en relativement petite série. On ne "colle" pas un capteur, il faut toute l'électronique autour
et son logiciel; ce n'est pas gratuit.
Je rappelle que le R-D1xG coûte
300.000 yens neuf. Bien qu'encore attractif par-rapport aux tarifs neuf de Leica, c'est
deux fois le prix que tu vises, et Epson ne doit pas gagner beaucoup sur cet appareil de prestige.
Autre rappel : les Bessa et toute la gamme Voigtländer existent parce que le patron de Cosina est amateur de ces appareils photographiques "anciens" et qu'il a le contrôle de son conglomérat non coté en bourse.
A posteriori, sa danseuse semble s'être révélée une niche commerciale intéressante, et lui a ouvert les portes d'une collaboration fructueuse avec Zeiss; tant mieux pour lui et pour nous. Mais le numérique demande des investissement supérieurs, qu'il n'a apparemment pas l'intention de financer. C'est Seiko qui a financé le R-D1, et probablement développé sa partie électronique.