Ah, du titane quoi?

"il faut avoir pratiqué"... La réciproque c'est que j'ai pratiqué, je pense donc que toi non.

La diode de confirmation de mise au point (ou le bip ! ) en manuel c'est sûrement une blague aussi... C'est le système le plus pourri du monde. Oh, pour photographier un mur ça peut être pratique, mais essaie juste de prendre un bouquet de fleurs, ou un visage, tu ne sauras jamais où exactement la mise au point est faite.

En AF ça ne sert pas à grand chose non plus d'ailleurs si l'AF est bon.

Mon propos n'est pas d'être décourageant, au contraire comme Robert et Salgado je trouve énormément d'avantages au numérique et aux M en particulier. J'insiste juste sur le fait qu'il faut être prudent et préparé au fait qu'il peut y avoir aussi des problèmes.

La question initiale porte sur des problèmes d'enregistrement et de reconnaissance de carte. Comme la plupart des utilisateurs n'ont jamais eu ce genre de problème fort heureusement, je tenais à apporter mon témoignage que oui, ça arrive. J'ai trouvé pas mal de témoignages similaires sur les forums, ce qui ne permet pas de conclure sur la fréquence des problèmes. Un point commun de ces témoignages m'a semblé être que ce dysfonctionnement n'est pas une "panne" de l'appareil ni de la carte, qui peuvent fonctionner par ailleurs normalement.

Est-ce que ce problème est spécifique à Leica ou à certains M9 et autres, là encore je ne peux pas généraliser, mais seulement dire que c'est le M9 qui m'a fait découvrir ce problème après 13 ans de numérique. Avec mon D80 ou mon Fuji X10 je faisais n'importe quoi avec les cartes SD, avec le M9 je fais attention, mais je ne l'aime pas moins.

J'ai aussi appris à cette occasion que le marché des cartes mémoires était saturé de "faux" visant notamment Sandisk et Lexar, et qui pour le coup peuvent être à l'origine de déconvenues, inutile d'espérer une bonne affaire sur eBay...

Après des Sandisk j'utilise actuellement des cartes Samsung de 16go assez rares et qui semblent de bonne qualité. Rien à signaler. Bon c'est des carte SD un point c'est tout, en plus le M9 n'a pas besoin de bêtes de course, au contraire.

J'ai un M9 et j'ai eu des problèmes divers et variés du côté de l'enregistrement des fichiers. On peut dire qu'il est capricieux avec les cartes. Le point commun c'est qu'à chaque fois c'est en faisant quelque chose d'inhabituel ou en allant trop vite. Typiquement les rafales qui saturent les circuits de l'appareil, une sollicitation de l'appareil trop rapide après la mise en marche, une batterie faible qui coupe pendant l'enregistrement d'une série (ou pendant la prise de vue c'est le même résultat) ça c'est le pire.

L'idée du champ électromagnétique estîtéressante.


Mais je ne lui en veux pas parce que en général je me balade une journée entière en laissant l'appareil en marche et que je prends 200 photos sans aucun problème.

Ferais tu des rafales de 30 images avec un M6? Question fiabilité, j'ai fait développer la semaine dernière un rouleau de négatif couleur de mon M3 qui m'est revenu du labo complètement pourri par des saloperies sur le négatif... Ça m'apprendra à faire des infidélités à mon labo habituel.

Ce qui est bien surtout c'est qu'on comprend que tu fais ce choix pour de bonnes raisons, essentiellement personnelles car ce n'est pas un appareil pour tout le monde. Tu vois au delà de l'aura de la marque et des qualités d'image qu'on lui attribue avec un enthousiasme parfois excessif. Discrétion, relative compacité, bon viseur et une certaine simplicité mettant en avant des commandes essentielles, vitesse, diaph et mise au point. Ça c'est déjà le crédo de Leica, ancré dans la tradition, mais c'est intéressant de voir dans la comparaison que Leica vient avec ce Q défier et dépasser les concurrents Fuji et Sony sur de nombreux points technologiques (Af, viseur, capteur plein format, optique).

C'est plutôt subtil: la résolution de l'œil de l'observateur, la distance d'observation et la taille des tirages sont des variables. En supposant qu'on regarde encore des tirages... Alors c'est simple, oui, si on le prend comme une constante calculée à partir de valeurs moyennes de ces variables dans un but pratique et qu'on l'applique à un système film/objectif lui même standardisé pour une destination type presse en Format A4 ou A3. Ça c'était avant.

En dix ans les capteurs numériques "petit" format sont passés de 10MP à 50MP pour le dernier reflex Canon, avec amélioration simultanée des optiques. Est-ce que ça change les calculs? En principe non puisque le cercle de confusion change seulement avec le format du capteur par le rapport d'agrandissement que cela impose. En pratique un capteur "haute résolution" change les possibilités de recadrage et de format de tirage: donc taille effective du capteur et conditions d'observation différentes qui devraient amener à définir un cercle de confusion différent selon l'utilisation.

Je rejoins aussi ce que dit Paul aussi sur le traitement et l'observation.

Oui, l'image se forme à l'envers comme sur ta photo.

Si tu as une trace sur N (disons 12) et N-1 (11...). 11 a été prise d'abord. La trace peut commencer à se former sur 11 et se continuer sur 12 lors de l'armement. Ou se former sur les deux (même conditions, même origine de la fuite).

L'un des articles cités décrit une méthode simple pour localiser précisément l'origine de la fuite. Si tu ne développes pas toi même ça implique de sacrifier tout un film:

Il dit que tu vas charger un film dans le noir complet (mais je dirais qu'un intérieur sombre suffirait) et déclencher et avancer de quelques vues toujours dans le noir. Puis tu vas aller dehors bien exposer l'appareil à la lumière et prendre une seule photo sans réarmer. Ensuite tu rentres et tu rembobines dans le noir.

En prenant cette photo unique sans réarmer après, les marques vont apparaître exactement à l'endroit d'où vient le problème dans l'appareil, et tu pourras alors incriminer le rideau ou une autre partie du dos. Mais elles peuvent ne pas apparaître pour deux raisons: soit tu n'as pas réussi à reproduire les conditions ou elles apparaissent, soit elles apparaissent uniquement lors du réarmement...

Il faudrait donc faire un deuxième test dans les mêmes conditions mais avec un réarmement en plein jour après l'exposition. Toujours sans garantie.

Le jeu en vaut la chandelle si tu mets en évidence l'origine de la fuite car alors tu pourras retourner voir un réparateur qui saura quoi et où chercher.

Faut pas tout mettre dans le même panier.

Au niveau capteur/électronique/autofocus/vidéo il y a bien un fossé technologique en faveur du Fuji et dix ans d'écart. Tu peux prendre des bonnes photos avec 12MP c'est sûr, mais c'est quand même spartiate.

Le point fort des Leica c'est le viseur et télémètre optique associé à la mise au point manuelle. Sur ce plan il ne prend pas une ride.

Reste à savoir ce que tu veux.

Tu t'y prends mal pour choisir ton boitiers Ultraborea, hésiter entre un M6 et M3...

Les Leica M forment une famille très homogène avec des différences minimes mais non négligeables.

Soit tu les vois comme tous équivalents et tu choisis au hasard (budget, opportunité, coup de cœur, année de naissance...) et pas besoin de conseils.

Soit tu regardes les petites différences, et là le choix va se faire tout seul. Il faut d'abord que tu décides si tu veux la cellule, et ensuite quel objectif tu va utiliser, un seul ou plusieurs. Si tu as besoin d'une correction pour la vue ou lunettes c'est aussi un paramètre pour choisir un viseur plus large que nécessaire.

Le M3 a un super viseur si on n'utilise que le 50mm, sinon il y les m2 et M4 et M5 pour le 35mm

Le M6 a le posemètre intégré (le M5 aussi si il marche)et un cadre pour le 28mm, le M7 a l'Auto, et Il y a les option de viseur a grossissement 0.58 pour grand angle.


C'est pas si dur.

Génial, je me demandais comment l'appareil faisait pour seulement essayer de deviner le diaphragme!!! D'un autre côté ça ne marche qu'à moitié...

J'ai eu des problèmes une ou deux fois au début. J'ai remarqué que l'appareil est sensible quand on enlève/remet la carte, il faut prendre son temps, bien l'éteindre avant, et lui laisser quelques secondes pour démarer après. Et aussi quand la carte avait été manipulée dans un ordi ou tablette (photos effacées par exemple). J'ai trouvé des cartes qui ont l'air de bien marcher (mais je ne pense pas que c'est juste un défauts de la carte, une carte sd c'est une carte sd... En tout cas pour le reste du monde). Et je formate la carte dans l'appareil dés que possible, et surtout je ne fais aucune manip' dessus dans l'ordi, autre que télécharger.

Ma remarque découle simplement de la lecture des notices respectives de ces révélateurs trouvées en ligne.

J'ai toujours entendu dire qu'ils étaient similaires, mais rien qui permette de conclure qu'ils soient strictement identiques au niveau de la fabrication.

J'ai sans doute la même, "posemètre" ou "pocket light meter" de Nuwaste studios.

Comme en plus le smartphone peut prendre des photos, tu peux aussi te passer d'appareil.


Blague à part, j'ai une appli sur mon IPhone, je m'en sers pour dépanner de temps en temps. C'est pas hyper précis, mais c'est pas mauvais non plus. Il faut trouver l'appli qui fonctionne bien avec ton smartphone. Le principal défaut (mis à part le flasmetre) c'est qu'on ne peut pas faire de mesure en lumière incidente. Sauf si tu trouves le petit malin qui vend un dôme d'intégration pour smartphone. Ou si tu te ballades avec un carte gris Kodak au format 20x25...

Chez Gossen il y a aussi la petite sœur de la Sixtomat, la Digisix, tout petit , un look a l'ancienne avec la roue pour les valeur d'exposition, mais je trouve le réglage beaucoup moins pratique avec seulement deux boutons, et puis faut de bons yeux...