Pour de beaux tirages, il n'y a que les papiers barytés brillants (non glacés évidemment).

En effet, si l'on mène bien sa guerre contre la poussière, il arrive souvent qu'aucune repique n'est nécessaire.

Si vous effectuez le virage avant le lavage final, il faut évidemment utiliser un auxiliaire de lavage. Par contre, si vous virez des épreuves qui ont déjà été lavées à fond, après un trempage, l'auxiliaire n'est plus nécessaire puisque les traces de complexes argentithiosulfates ont déjà été eliminés. Dans ce dernier cas, il faut néanmoins laver à fond une seconde fois.
Quant au virage lui-même, temps et dilution dépendent du but recherché. Avec du Bergger Prestige Variable CB, très réactif, je préfère ne pas obtenir une tonalité trop chaude, l'essentiel étant pour moi d'approfondir les noirs et de m'assurer d'une conservation optimale. Attention, tout dépend aussi du révélateur utilisé pour le développement, de sa dilution et du temps de développement. A+. Phil d'Yvoir.

Entre deux cartons "Museum 3 plis", un tirage 30x40 sur papier Bergger Variable CB, me demande, pour être correctement mis à plat, quelque 5 minutes de séjour dans ma toute nouvelle presse "Bienfang-Hunt" (anciennement Ademco Seal), modèle 210MX, thermostat réglé à 95°C et après 30 minutes de préchauffage. Alors qu'il me semble avoir convenablement réglé la pression en fonction de l'épaisseur, ce temps de 5 minutes me paraît anormalement long. Ceci m'inquiète surtout dans la perspective du montage par l'intermédiaire d'un adhésif thermoplastique.
Quelqu'un parmi vous pourrait-il me dire où est le problème ou me dispenser un quelconque conseil? Merci à l'avance. A+.