C'est en effet très convaincant.

Quant au banc de reproduction, c'est une solution utilisée, par exemple, par les techniciens archivistes de l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD, anciennement ECPA). Le matériel employé, moyen format ou chambre dont j'ai hélas négligé de relever les références, n'a rien d'un bricolage. Un travail de qualité suppose tout de même, entre autres contraintes, un objectif totalement exempt de distorsion géométrique, un système assurant un éclairage parfaitement homogène, un positionnement très précis de l'appareil et du sujet, notamment quant à l'angle de prise de vue, une résolution suffisante, etc.

Voici le site de l'ECPAD : http://www.ecpad.fr/. L'établissement peut être visité chaque année à l'occasion des journées du patrimoine. Sa médiathèque est ouverte à tous.

Le résultat a bonne mine ! Je suis intéressé par le jpg proposé.

Pourriez-vous aussi, sans vouloir trop en demander, poster un exemple avec une vaste zone de ciel clair ou, à défaut, une surface claire et uniforme ? Il me semble que les éventuelles irrégularités de numérisation sont mieux révélées par ce type d'image.

Merci.

Les posemètres au sélénium Ikophot Rapid de Zeiss-Ikon sont petits, légers et esthétiques. Ils sont généralement restés précis, bien que datant de la fin des années 50. Leur conception (posemètre enchâssé dans un bel étui de cuir) protège en effet la cellule de la lumière (la lumière et l'humidité affectent le sélénium). On peut en trouver pour moins de 20 €.
Deux points auxquels il convient de faire attention : la présence de la plaquette translucide servant à la mesure incidente ; l'échelle des ouvertures, qui doit commencer à 1,4 (il existe des modèles où la valeur inscrite est 1,5 ; sur ces exemplaires, la correspondance DIN/ISO est erronée).

Sans photographier, on peut aussi, après avoir enlevé l'objectif, observer l'écran cathodique par la fenêtre de film, en tenant l'appareil comme indiqué précédemment. Le 1/50e est la vitesse la plus élevée où, au déclenchement, toute la fenêtre est encore illuminée. (tiens, c'est la vitesse de synchronisation du flash !). Puis, la lumière apparaît par bandes obliques de plus en plus fines au fur et à mesure que la vitesse augmente. Si les bandes sont plus larges en bas qu'en haut, le 2e rideau est trop lent. Si les bandes sont plus larges en haut qu'en bas, c'est le 1er rideau qui traîne.
Voir ce lien en anglais : http://rick_oleson.tripod.com/index-135.html
Pour y voir mieux, il faut observer un écran vide (affichant de la "neige").

Déterrer ce fil antique relève de l'archéologie. Mais il faut préciser que la sensibilité basse du M6 classique, initialement de 0 IL, a évolué avant que le M6 TTL ne soit mis sur le marché. Les M6 classiques les plus récents savent en effet mesurer jusqu'à -1 IL. C'est du moins ce que dit mon mode d'emploi allemand de 1992. Le mode d'emploi français en ligne sur Summilux donne bien 0 IL, mais il date de 1989. La modification est donc intervenue entre 1989 et 1992.
L'ouverture des optiques ne modifie en rien la sensibilité intrinsèque de la cellule, mais plus l'objectif est lumineux, plus il est possible d'exploiter la limite basse.

On peut discuter sans fin de son esthétique, mais il est vrai que l'ergonomie du M5 est remarquable. Le sélecteur de vitesse, notamment, est particulièrement agréable. La cellule est plus sensible que celle du M6 classique, avec une mesure TTL quasi spot. Le seul problème est son alimentation par une pile au mercure d'1,35 V, dont l'emploi est aujourd'hui interdit. C'est ce dernier point qui m'avait finalement fait opter pour un M6, dont j'aime tout sauf, justement, le sélecteur de vitesse qui ne tombe pas naturellement sous le doigt, à mon goût du moins.
Chez Photo Suffren, j'ai fait recalibrer mon fidèle Rollei 35s à 1,55 V ; plus de pile au mercure ; je l'alimente désormais avec une SR44 ! Je ne sais pas si cette opération est possible pour le M5, mais si c'était le cas, le M5 serait un candidat sérieux.

Isis,

Si vous utilisez de l'eau, veillez bien à rincer trois fois. Si vous utilisez un bain d'arrêt (acide, donc), un seul passage suffit. L'eau ne fait en effet que rincer le révélateur, alors que celui-ci, basique, est neutralisé par l'acidité du bain d'arrêt.

Autre précaution : par les températures actuelles, peut-être ne vous sera-t-il pas facile de développer à 20°C. Le cas échéant, veillez à adapter le temps de développement en fonction du révélateur choisi, en respectant les préconisations du fabricant. S'il fait vraiment trop chaud, peut-être vaut-il mieux différer le développement, en attendant des conditions plus favorables.

Dans tous les cas, Osiris soit avec vous !

J'avais compris que vous privilégiiez quelque chose de petit. Cela ne semble pas être le cas de ce Nikon ! Je me réjouis cependant que vous ayez trouvé votre bonheur.

rtrks, votre exemple de mars est trop bleu, celui d'avril trop rouge. Une méthode simple (et sans doute simpliste) pour supprimer les dominantes est, avec un logiciel tel que Gimp, de corriger les niveaux en mettant un coup de pipette grise sur un zone de votre image que vous estimez devoir être d'un gris moyen. Sur votre image, essayez par exemple ce coup de pipette sur le caoutchouc du double vitrage, que je suppose gris moyen (Honte à moi, je ne connais pas Photoshop... c'est cher et Gimp est gratuit !).
Je suis d'accord avec le précédent intervenant : votre scan contient plus de matière que celui du labo, où les hautes lumières sont irrémédiablement perdues.

Dans son "Manuel de la photographie argentique", p. 203, Danny Dulieu préconise l'usage du Rapidry, produit fabriqué par Maco-Rollei. Utilisé en dernier bain de rinçage, il s'évaporerait en quelques minutes en laissant des négatifs propres et secs. Quelqu'un a-t-il essayé ce produit miracle ?

Pardon : dans mon message précédent, lire 0,03 au lieu de 0,063 (mais les Ev sont bonnes).

C'est en effet une explication plausible. Cependant, ce progrès en sensibilité est presque... un retour en arrière, puisque la cellule CdS du M5 pouvait déjà mesurer de 0,063 à 125 000 cd/m2 ( Ev -2 à Ev +20 à ISO 100) !

Pour ce qui concerne les M6 -TTL ou non-, il serait intéressant de savoir par quel procédé le domaine de mesure a pu être étendu, puisque ces appareils font appel à la même technologie (photodiode au silicium).

Mais il est vrai que là, on commence à couper les cheveux en quatre...

Pardon, j'oubliais de remercier Jean, qui m'a incité à acquérir cette petite merveille d'ingéniosité et d'efficacité. N'ayant pas besoin d'un rendement industriel et ne souhaitant pas grever l'espace vital familial par l'installation d'un labo, je me satisfais pleinement de cette solution. C'est la simplicité même.

Un petit tuyau pour ceux que cela pourrait intéresser (en espérant que le sujet n'ait pas déjà été traité) : envahie par des bulles d'air, la colonne d'alcool du thermomètre de ma Rondinax 35U était divisée en trois segments. Foutu pour foutu, j'ai versé dans la cuve un verre d'eau très chaude, d'une température supérieure à celle indiqué par la graduation maximale du thermomètre. Ma colonne d'alcool s'est reconstituée et le thermomètre est désormais fonctionnel.

Pierrefonds, oeuvre immortelle de notre Viollet-le-Duc national ! (M6, Summicron-M 35 ASPH, TriX 400 dans Tetenal Ultrafin en Rondinax).