En capacité théorique, les bons auteurs s’accordent sur une cinquantaine de tirages en 30x40, à condition d’avoir pratiqué un rinçage préalable de l’épreuve durant une minute.

Rare de faire autant de tirages en une séance, ou alors…

Donc une séance et on jette me paraît la pratique la plus raisonnable (constance des procédés).

(& idem avec le bain d’arrêt à la citronnade - miam miam good - par ex.)

Tetenal dire 6 mois flacon solution de réserve entamée et annoncer 2 à 4 semaines en work solution (y doivent rajouter un conservateur I think).

2 à 4 semaines mais tenir compte des surfaces traitées il faut.

Personnellement je n’aime pas les économies qui n’en sont pas et conduise à gâcher du papier (et du temps).

Donc fin de séance exit les produits pas frais.

Calcul : lavaquick vendu pour 10 euros environ et faire 20 litres de solution avec. Sachant que pour traiter en cuvettes confortablement du 30x40 il faut remplir avec 2 litrons, ça fait que la cuvette elle coûte 1 euro. Sans vouloir faire le radin, en poudre s’est pas moins vite préparé et on est a pas cher du tout.

& pis on sait ce qu’on a dans la gamelle.

(Vive la soupe maison avé la chimie fraîche du jardin.)

Le baryté jaune d’œuf est typique d’un lavage insuffisant.

Faites l’économie du lavaquick & consort en le réalisant vous même :

40g de sulfite de sodium dans 2 litres de flotte préparé avant la séance. Vous balancez à la fin. Pas de stock à la conservation aléatoire. Coût : 0,19 euros au tarif Prophot la séance – 4,86 euros le kg).

(Pour le traitement des films, il faut rajouter 10g bisulfite de sodium pour éviter un gonflement excessif de la gélatine.)

Et la presse à chaud ? vous avez essayé la presse à chaud ?

Bien fixé et bien lavé avant virage, aucun problème avec le sélénium.

& relaver à fond after.

(Mais bien fixé et lavé à fond, sinon gare...)

C'est bien l'étang, le parfum y est...

D'accord avec Zekkar. C'est le type même de sujet où il faut aller, puis retourner sans cesse pour devenir soi-même l'étang. A partir de là, les images viendront.

Il est des lieux qui m'ont demandé plusieurs années avant que de pouvoir en ramener l'image que j'en portais. Voir à ce propos la déambulation de Plossu dans Nord ; une sélection d'images faites sur une fréquentation de 20 ans.

La photographie c'est aussi et avant tout du temps. Enormément.

Un excès de fixage peut provoquer un affaiblissement de l'image (diminution du contraste, perte de détail dans les hautes lumières) et/ou une modification de la tonalité de base de l'image.

Il ne faut jamais fixer plus que le papier ne le nécessite. Un test peut être fait pour déterminer avec précision la durée de fix. que demande un papier. On fixe des bandes non exposées et non révélées, après un pré-mouillage, selon différentes durée (de 30s à 3m par ex. de 10s en 10s au début, puis de 20s en 20s ensuite).

Lumière.

On lave à fond les bandes test (une dizaine de minutes pour du baryté). Lumière toujours, on les passe au révélateur papier 2minutes environ. Les bandes fixées le plus rapidement vont présenter un noircissement. La première bande test qui ne présente aucune trace détermine la durée optimale de fixage.

Tenir compte de la capacité de traitement du fixateur ; un fixateur usé ne fixe plus, il ne sert à rien de prolonger le temps de fixage si ce n'est à gorger le papier de produit sans aucune garantie pour la pérénité de l'image. Le test permet également, dès lors que l'on connaît la durée de base de traitement à appliquer à un papier, de vérifier l'usure du fixateur.

Avec la bonne vieille règle des f/16, et un peu d’expérience, on s’en sort sans trop de difficulté.

Avec la Tri X à 400, c’est du 1/500 à f/16 en plein soleil (ombre franche), 1/250 à f/16 si le plein soleil est voilé par des nuages peu denses, comptez 1/250 à f/8 sous ciel gris, etc.

Ces valeurs sont des fourchettes que l’on ajuste avec l’expérience. Pour ma part, n’aimant pas les signaux lumineux dans le viseur, j’ai viré la pile du MP et travaille uniquement à l’estime. Peu ou prou, les conditions lumineuses se répètent ; avec le temps et la pratique, on sait d’instinct la bonne exposition à retenir (et on jongle itou avec les zizos...).

P.S. : 1 minute de BA c'est too much... but 3 mn de fix., c'est un poil trop short (à moins que vous utilisiez un fix. de course...) En règle générale, on compte 4 minutes avec les fixateurs rapides du marché.

Re P.S. : Un lien sur le HC110 en prime.

Trix X & HC 110, inconditionnel je suis...
Le révélateur des images de choc ; netteté et contraste, un régal.

En revanche, les temps indiqués par kodak lors de la sortie de la dernière version de la Tri X, sont ridiculement court. J'ai gardé les temps de l'ancienne émulsion, rien ne justifiant, après tests, ces modifications.

Pour ma part, en dilution 1+9 (la version pré-diluée en 500ml, pas le sirop de base) : 6m30s à 200iso, 8m à 400iso, 12m à 1600iso.

Faites des essais, si vous aimez les images bien contrastées avec une bonne acutance, vous devriez l'adopter sans hésiter.

Testez votre fixateur (il doit éclaircir totalement un bout de film non exposé en 2 minutes maxi.). Si ce n'est pas le cas, à jeter.

Il ne sert à rien de prolonger la durée de fixage, bien au contraire (lavage plus difficile, risque d'affaiblissement des négatifs) : soit le fix. est actif et fait son boulot vite fait bien fait, soit c'est

Mais non, c'est la première bobine qui compte, et après, on ne peut plus s'en passer.

Tetenal NEOPRESS HC, révélo. pour photographe pressé (temps de développement very short, contraste good. Dans l'esprit du HC-110 de Kodak : même type de dilution, et sans doute une formule très proche.

3 références sur Paris :
Picto (Fondé par Pierre Gassmann - Tireur d'HCB),
La chambre noire (Guillaume Geneste - Tireur de Plossu),
l'Imaginoire (Jean Yves Brégand - Tireur de Jean Loup Sieff).

Le 902 est le plus confortable des éclairages inactiniques classiques. Le vert jaune est aussi apprécié (mais je ne crois pas que l'on trouve encore des filtres pour les lanternes ilford ou kodak).

Autrement, la Rolls du labo., ce sont les lampes à sodium : éclairage trés confortable et inactinisme parfait.

Mais pour visualiser correctement les valeurs d'un tirage, c'est day light only.

Typiquement la question qui devrait lancer un long et cordial débat.

8)

Le D76, c’est la référence autour de laquelle on juge tous les autres.

Valeur sûre pour résultats excellents : grain fin, contraste normalement restitué, sensibilité de base du film respectée (normal, vu que c’est autour de ce révélo. que les films sont pour la plupart calés – à commencer par Kodak bien entendu).

Utilisé à 1+1 on joue sur du velours, ou du satin, ou de la soie (au choix), une courbe de rêve (des densités…). Le révélo. à adopter pour débuter (et continuer).

Ensuite…

Les règles, une fois acquises, on aime bien s’en affranchir. Alors on fait des infidélités au D76 (malgré la courbe précitée) ; on écoute les uns et les autres qui tous détiennent la chimie miracle : Rodinal par ci, HC110 par là, Microphen pour pousser, Microdol X pour retenir et grain plus fin que fin, révélo. au pyro., etc.

Mais pour débuter, il me semble indispensable de maîtriser un couple révélo. film, et si la question du film n’est pas (encore) posée, pour le révélo. je répond D76 sans hésiter.

Pour le fix. tous ce valent. Prendre un fixateur liquide rapide Tétenal ou Ilford ou chosetruc et veiller à travailler avec une solution non épuisée.

Pour revenir sur les révélateurs, il faudrait prendre le temps de les présenter tous, par familles, avec courte indication des résultats obtenus : un article somme toute, mais pourquoi pas...