Bonsoir,
Si encore disponible, je vous ai adressé un message.

F.

Bonsoir Valentin,
S'il y a deux scénarios, l'un peut-être plus probable que l'autre, aucun n'est sûr à 100%.

Pour poursuivre l'enquête et lancer quelques bouteilles à la mer :
si le photographe a été plus chanceux que son M2 et s'il était de la région du Mont Blanc, il a certainement fait son achat à Genève, ville la plus proche pour du matériel haut de gamme et parce qu'à cette époque les Leica y étaient sensiblement moins chers (effet de la politique tarifaire des fabricants allemands et taxes). J'enverrais un e-mail à chaque boutique photo encore existante.

Une déduction qui apporte peu :
Le boîtier a été produit en 1958 sans être l'un des premiers produits cette année là. Vendu le 19 août 1958, il n'est pas resté longtemps en stock. La boutique devait avoir du débit et un stock qui tourne bien. Ce devait être a priori un point de vente de référence, soit pour les photographes pros, soit pour ceux qui prenait un billet de train pour Genève afin de limiter le coût de leur Leica.

La courroie en tissu pourrait-elle être un lacet de chaussure d'alpinisme des années 60 ??

J'imagine qu'en alpinisme on ne porte pas son Leica simplement autour du cou.

Voici un scénario alternatif et optimiste à souhaiter au photographe :

La courroie du M2 est en tissu et a peut-être simplement lâché, ou encore l'autre œillet. Cette courroie rappelle d'autres sports comme la plongée où l'on n'utilise jamais la courroie standard mais souvent un simple bout pour sécuriser son Nikonos.

La courroie en tissu et l'absence de sac tout-prêt pourraient faire penser à un usage sportif : un alpiniste surchargé de matériel qui dans une manœuvre fait tomber son Leica au mauvais moment, dans une crevasse de glacier... Le Mont Blanc et la Mer de glace sont d'ailleurs les lieux typiques pour lesquels aucun photographe ne laissera son Leica à l'hôtel.

L'état du M2 ne fait pas forcément penser à un crash d'avion. Voici la photo d'un autre Leica Otsie trouvé en Autriche :
https://leicarumors.com/2013/09/11/three-rare-leica-cameras.aspx/1932-leica-ii-which-in-1993-was-found-in-a-glacier-in-the-austrian-alps/

Bien à vous, Fred

Aussi dans l'optique de réduire le coût d'achat du lot, je pourrai vous reprendre la griffe porte accessoire noire.

Bien à vous, Fred

Bonsoir,
Je pense que la compatibilité est à vérifier avec la nouvelle frontale.

J'ai en effet un Standard plus ancien, de 1932 et un III lui aussi de 1932. Le Standard cadre beaucoup plus large, presque comme un 35mm. Le III cadre comme un vrai 50.

Espérons qu'en 1937 Leitz ait utilisé les mêmes pièces entre appareil à télémètre et sans.

Bonne restauration,
Fred

Bonjour,
J'ai trouvé à Bièvres un très beau télémètre FOKOS pour mon Leica Standard.

Je cherche maintenant un pied pour le fixer à l'horizontale sur la griffe de mon boîtier. Ce pied a été conçu pour faire pivoter le télémètre et accéder au barillet des vitesses.

Voir le dictionnaire Summilux, c'est la pièce entre télémètre et boîtier : http://www.summilux.net/avis/LeicaStandard.html

Bien à vous,
Fred

Une photo de ce FISON lèverait une inconnue : sa couleur.

S'il est laqué noir, je vous le prends.

Bien à vous,
Fred

Bonsoir,
Je viens de recevoir de Paul une très belle optique.

Merci Paul, merci Summilux.

La lumière de printemps est belle ce week-end, bonnes photos,
Fred

Bonjour Paul,
Je vous le prends si encore disponible.
Cordialement, Frédéric

Bonjour,
Mieux que la reproduction, il y en a une en ce moment sur le bon coin.
A garder en noir pour un Leica I Panda ou à délaquer pour un discret laiton sur nickel. Il faudra également trouver trois vis.

http://www.leboncoin.fr/vi/1080993144.htm

Je précise que je ne suis pas le vendeur.
Bonnes photos, Fred

C'est peut-être mon agent mouillant ouvert depuis cinq ans. A une goute par cuve, il dure indéfiniement.

C'est du Tetenal Mirasol 2000 Antistatic. Bactéricide, fongicide et anti-statique, pour film comme papier baryté, en plus d'être mouillant font peut-être un produit trop complexe et sensible au temps qui passe.

Bonjour,
Ce fil est une mine. On y lit plein d'informations sur les pratiques de chacun. On y fait des découvertes quand après des années de labo on s'est enfermé sur ses habitudes autodictates renforcées par le soucis d'un process toujours identique pour être sûr, sans erreur, et reproduit d'un film à l'autre.

Pour mes spires récalcitrantes, j'ai fait une grande vaisselle à base d'eau vinaigrée et de passage appuyé de brosse à dent.

Visuellement, il n'y a pas de différence après vaisselle. Je ne pense pas que cela soit une conséquence du calcaire, notamment à cause de l'acidité du bain d'arrêt et du fixateur.

En réalisant à quel point mes films suspendus au séchage sont collants avant d'être sec, je comprends que mon problème vient de l'agent mouillant. Il est difficile à doser sans une seringue (1+400, soit 0,75ml par film !). Il faut bien rincer car c'est justement le dernier produit utilisé après lavage du film et sa sortie de spire. A lire certains forums (http://www.galerie-photo.org/n-f-63178.html), l'agent mouillant réagit avec l'eau (c'est l'effet mouillant recherché) mais aussi avec les graisses (comme un liquide de lave-vaisselle utilisé par certains en agent mouillant) et certains plastiques, notamment le nylon des spires (mon problème).

Je vais donc adapter mes habitudes en fin de traitement : sous-doser l'agent mouillant en utilisant une seringue, mieux rincer et systématiquement brosser mes spires avant séchage.


Si cela ne marche toujours pas, il me restera la solution de Dominique, le rinçage et essorage à 800 tours/minutes. L'avantage des spires plastique sera leur relatif silence, les spires métal imposant de sortir très loin de chez soi pour faire des photos.

Bon week-end, Fred

Bonjour,
Avec des cotes plus grandes que les III -/a/b, et plus petites que les M, il y a les IIIc et f, sans oublier les I et II c/f.
Je pense que le IIIg est aussi compatible.

Le M3 lui n'est compatible avec aucun Leicavit du fait d'un axe trop court.

Bonne soirée, F.

Bonjour et merci pour vos idées,

Je me sens un peu bête de lancer ce sujet après toutes ces années mais le nombre de réponses montre que le chargement est un moment particulier dans notre quotidien de photographe. On est tous passé à un moment par des difficultés pratiques.

Vos idées sont justes et me permettent d'y voir clair :

Mes spires n'ont jamais été lavées, ni brossées, en près de 30 ans. Le calcaire atteint maintenant un niveau qui bloque le chargement. J'utilise de plus depuis un an une dilution de vinaigre blanc en bain d'arrêt à la place d'un produit spécialisé ou d'acide acétique. Les impuretés ne doivent pas améliorer les choses. Une grande séance de vaisselle m'attend. C'est tout bête mais cela doit être la solution.

La déformation du film, en particulier sur les premiers centimètres après être restée longtemps sur la bobine d'un M3 ou d'un vissant, est gênante surtout en fin quand l'extrémité déformée atteint le coeur très resserré de la spire. La déformation d'un film ancien ou sortant du boîtier explique des difficultés variables de 3 à 15 essais. Je ne coupais que la languette, je vais prendre l'habitude de couper plus loin.

Les billes sont un problème indirect dans mon cas. En bon état, elles sont trop efficaces car quand cela bloque dans la spire, elles forcent l'avance jusqu'à froisser le film. Les retirer doit être une bonne mesure préventive. Je ferai sur une spire bien lavée de tout dépôt pour tester et faire mon choix.

Ecarter la spire pendant le chargement m'a peut-être permis de réussir à la 15ème fois. Cependant, l'écartement joue beaucoup en début de chargement ou quand les billes grippent. Il y a très peu de jeu vers l'axe de la spire quand ça bloque en fin de chargement.

Charger spire face à soi, pourquoi pas. Je pourrai tester quand je disposerai enfin d'un vrai labo chez moi. En attendant, je suis contraint par le volume du manchon.

L'air comprimé doit être efficace pour sécher les spires quand on a un compresseur. J'ai opté pour deux jeux de tois spires qui me permettent d'enchaîner les développements sans attendre le séchage du premier jeu.



Dominique,

Pour l'offre de spires inox, merci beaucoup de votre générosité. Je l'accepte très volontiers si vous n'en avez pas l'usage et si elles sont compatibles avec ma cuve Paterson. Je vous contacterai directement par MP mi-janvier pour confirmer la sortie francilienne.



Le chargement relève de la mémoire du geste et de la Madeleine de Proust. C'est le seul moment du process où l'on est dans l'obscurité totale, sans même l'aide de la lumière rouge, un comble pour le photographe. C'est aussi le premier moment où l'on peut gaffer et perdre les vues d'un film, voire d'une cuve. Le second, c'est quand on verse le premier bain. Une question angoissante vient systématiquement à l'esprit : ai-je inversé fixateur et révélateur ???


Je vous souhaite une bonne journée,
Fred