Bonjour et merci pour le petit mot.
Cette histoire de visage a été pour moi un reel point de depart dans ma reflexion apres le 1er voyage. En y allant, à Oran, quelqu'un m'a dit:" pourquoi allez vous là bas, il n'y a que des irradiés à Reggane". Cette question sur l'identité m'a poursuivi tout du long. Du coup oui, le rapport à la silhouette et à cet aspect fantomatique m'est paru évident. De plus, les "beaux" portraits que j'ai ramenés étaient un poil trop documentaires voir "national geographic" pour moi (je ne parle pas de qualité de la photo mais de rendu). C'était une vraie question pour moi de ne pas se laisser avoir par l'environnement (oui, un touareg en photo c'est de toutes façons très beau...) et de s'en tenir au sens profond. Du coup, à force d'editing, je me rends compte que les portraits "clean" ne trouvaient pas leur place là dedans...
Je dois également rencontrer des victimes françaises, qui avaient 18/19 ans à l'epoque et faisaient leur service militaire. La question se reposera... peut-être ici, le portraits seront-ils bien plus directs et crus. je ne sais pas encore, et de toutes façons, nous connaissons la part de surprise en découvrant nos négatifs, peut-être qu'une réponse apparaitra d'elle même
Gregory