Dis donc Gautier, sur tes deux photos, c'est pas le fauteuil qui a servi pour le tournage de Emmanuelle avec Sylvia Chrystelle ?

Cette couleur miel du rotin, cette sensualité un poil lascive de la boite du R9 ... on y est presque ...

Belles couleurs, à la limite du pictorialiste (ça existe au moins ?).

D'accord avec LaurentT.

Moi, j'aime bien cette photo.
J'aurais même souhaité voir un peu plus d'éclairage et de lumières de circulation.
Ce qui est peut-être, je dis bien peut-être, génant dans la lecture de cette photo, ce sont les deux camion et camionnette blanc(s) dans le coin droit en bas (1/5 du coté droit, sous le signe lumineux du tabac).

Mais sinon, cela doit être ce que l'on voit à cette heure-ci de la nuit.

Rien à voir avec une carte postale, parce que vivante, alors que les cartes postales sont très statiques (même celles sur Las Vegas et les casinos de nuit).

Allez, je vais me mettre moi-aussi à numériser mes photos, et je vous promets une série sur des travaux en gare de Poitiers avec changement d'une passerelle au-dessus des voies.
Et c'est pas de la qualité CI; il ont refusé de les publier et de me sélectionner pour leur dossier "Gares et trains".
J'ai rien perdu d'ailleurs. Photographier des TGV en train d'être lavés ...

Bonjour,

J'ai longtemps utilisé des révélateurs deux bains Téténal Emofin, pour finalement arriver à un bain simple de la même marque que le négatif utilisé.
(Je pousse essentiellement la TriX à 1600).
Et les résultats ne sont pas plus mauvais, et en plus c'est plus simple.

Parce que ton deuxième bain, il doit être à la même température que le premier. Donc tu prépare tes deux bains, tu les maintiens au bain-marie (qui évidement est constant en température), et le premier, tu le mets déjà dans ta cuve de développement, ce qui te permets de compenser la chute de température due à la bakélite froide.
Ta spire étant toujours dehors, tu mets le tout en chambre noire, et tu bobinnes ton néga. Puis, toujours dans le noir, tu ouvres ta cuve déjà remplie, tu refermes, tu agites, puis suivre le mode d'emploi ...
C'est simple, non ?

Cela dit, les résultats sont excellents. Enormément de finesse et de nuances dans les ombres.

Bonjour Léoty,

Vous devriez trouvez une confirmation de l'utilisation de ce booster en cliquant sur ce lien http://www.summilux.net/m_system/M2/notice.html mis à disposition par Gautier, notre administrateur.
Il s'agit de la documentation du Leica M2.
Et reportez vous aux pages 23 et 24.

Bonjour Léoty,

De quel Leicameter s'agit-il ? du MC ou du MR ?

Qu'appelez-vous booster ?

Dans le cas du MR, est-ce le bouton poussoir noir légèrement au-dessus d'une petite flèche sur le dessus du capot ?
Si oui, il sert tout simplement à mettre la cellule sous tension pour effectuer la mesure lumière.

S'agit-il du bouton circulaire qui permet de sélectionner un point rouge ou un point noir sur le dessus du capot du Leicameter, et ce quel que soit le type du leicameter ?
Il s'agit, en position point noir, de la mesure d'une lumière courante, lumière du jour ou très forte lumière artificielle (satde par exemple).
Sur le point rouge, il s'agit de faible lumière à mesurer. Le galvanomètre réagit par un système d'amplification, et alors le résultat de la flèche est à lire dans la partie graduée en rouge sur la molette des ouvertures, ce qui correspond à des vitesses d'obturation lentes.

Merci Dido pour la rectification.
C'est en effet Schwarzchild.

Ci-joint un lien vers quelques explications
http://nicolas.dupontbloch.free.fr/artschwa.php.

Ce monsieur parle également de préflashage de la pellicule.
C'est ce que je faisait pendant un temps avec la TriX pour les photos de concert.
En chambre noire, pellicule complétement déroulée à plat sur une table, face mate vers le haut.
En se plaçant à coté de la table, un coup de flash dirigé uniquement vers le plafond, en atténuant le flash avec du papier calque.
Puis utilisation de la pellicule normalement.
J'avais un niveau de détails sur les zones extrèmement sombres, en particulier je "voyais" les membranes papier des hauts parleurs dans les amplis de basse ou de guitare.
Mais j'ai vite arrété cette alchimie, car un peu contraignante !!!

N&B:
en ce moment Kodak CN400, développpé en minilab, car film chromogène.
Je n'ai pas le temps de faire du labo pour la TriX.
Mais le grain de la CN400 est très fin, donc quelques difficultés de MAP à l'agrandisseur, même sur du 30 x 40.

Couleur, toujours du papier, essentiellement 100 ou 200 Fuji.
J'ai essayé la 800, puis la 1600.
En photos de concert / théatre, la 1600 ne pardonne pas la sous-exp d'un diaph.: les fonds noirs deviennent vite "laiteux", alors qu'à mon avis, la 800 est plus tolérante.
De plus, cette 800 possède un rendu sur des couleurs complètement opposées (bleu et orange) assez incroyables.

En revanche pour la photo de nuit (campagne, ville), essentiellement du Kodak Gold 100 ou 200, car peu de dominante verte due à l'éclairage tungstène.

OK Laurent avec toi, sur le point : Les Kodak encaissent mieux, par rapport aux Fujix.

Ce qui est certains, c'est que le papier couleur encaisse mieux 4 diaphs d'écart, alors qu'avec les dias, 1 diaph et demi, tu peux avoir des problèmes.

Bonjour,

Pour ma part je n'ai jamais de filtre sur aucun de mes objectifs photos depuis 12 ans en Leica, et une vingtaine d'années auparavant sur d'autres matériels, sans aucun préjudice pour les objos. Mais je suis super attentif à ma lentille frontale.
Si, une exception, en N&B, pour de la photographie d'églises romanes (et le Poitou en est truffé), j'ai utilisé un filtre orange pour augmenter le volume et le relief des sculptures.

Pour la photo de nuit, j'utilise de préférence une Kodak Gold 200 ASA ou 100 ASA. La Fuji a tendance à trop virer au vert sous les éclairages tungstènes.
100 ASA pour des raisons de finesse de grain en couleur.
Tu règles ta sensibilité du boitier MP à 3200 ASA, tu fais ta mesure lumière sur plusieurs zones: fortement éclairée, et moyenne éclairée.
Tu calcules une exposition moyenne à l'aide de ces mesures.
Puis tu calcules ton couple diaph/vitesse adapté à la sensibilité de ta pellicule (100 ou 200 ASA).
Pour ne pas te fatiguer pendant tous ces calculs, tu travailles avec l'appareil sur pied bien évidemment.
Attention, deux effets sont à prendre en compte pour la photo de nuit:
- l'un est l'effet Schwarzbild (si ma mémoire est bonne): c'est le fait que notre environnement bouge / change dans des courts instants, et de ce fait, une pose de 1 voire 2 minutes peut donner un halo autor des lumières ou des batiments dont le contour était au préalable précis.
- l'autre est qu'avec ce type de pellicule couleur, en dessous de 1/10 de seconde, on doit augmenter le temps de pose pour exposer correctement la pelloche.

Donc en résumé, tes mesures lumières te donnent en moyenne (pour 3200 ASA) f:2.8 au 1/60. Soit 1/2 seconde à f:2.8 pour 100 ASA.
Dans ce cas, j'exposerai pendant trois secondes à f:4.

Pour les secondes, c'est comme pour le labo photo, tu comptes des chumpanés lentement à voix haute: un chimpanzé, deux chimpanzés ...

Malheureusement, il faut faire quelques essais pour se familiariser avec le système (1 pellicule de 12 poses suffit), mais quand tu as pris le coup, tu le fais sans te poser de questions, et tu n'as pas besoin de doubler tes prises pour "assurer".

Nikon, il y a fort longtemps, a édité un article sur la photo de nuit.
Je peux le scanner et l'envoyer à qui veut.

Bon courage pour ce domaine passionnant ...
Attention, les nuits sont fraiches ...

Niala,

J'ai trouvé le temps d'aller voir ce M2 d'occasion.
Tous les détails sont dans un message personnel (MP) que je t'ai adressé, afin de ne pas saturer le forum.
C'est une première main, en très bon état, avec 2 optiques (cron 35 et DR 50, mais incomplet pour ce dernier).
Cela faisait partie du matériel d'un photographe de province.

Il s'agit d' Eric Bergeonneau, excellent acteur de théatre résident dans les environs de Poitiers (comme moi. Bizarre, vous avez dit bizarre, cher cousin ?).

Quant à la pièce, il s'agit de "Le Suicidé", de Nicolaï Erdmann.
Vous pouvez essayer le lien suivant afin d'avoir plus de renseignements:

http://www.russie.tv/imprimer.php3?id_article=914

Lors d'un filage, c'est-à-dire la pièce jouée dans son intégralité, généralement la veille de la première, mais sans spectateur(s) dans la salle.

A part moi ...

... Image d'origine supprimée et remplacée par celle en dessous dans le message de MPP...

M2, cron 50 mm; Kodak CN400, f:2.8, 1/8 s.

Désolé pour la numérisation.
Image certainement un peu grosse, mais le minilab a scanné le négatif direct, et je ne suis pas un as des réductions / dégraissage de fichiers !!!

Niala,

Peu de temps malheureusement pour te répondre en ce moment.

Mais j'ai repéré un M2 qui a l'air tout à fait acceptable, non loin de chez moi. Ce qui prouve que je crois profondément en ce produit.

Dès que j'ai des informations concrètes, je te le fais savoir, et peut-être Jean D. pourra-t-il nous apporter, encore une fois, sa bienveillante connaissance sur ce boitier.