PASQUIER a écrit :
Je ne suis qu'en partie d'accord. Au temps des pellicules argentiques, c'est vrai qu'il y avait la phase du tirage papier; d'ailleurs, nombre de photographes dont c'était le métier passaient par un tireur dont c'était également le métier. Du coup, le photographe faisait des photos et conseillait le tireur tout au plus.
Et puis il y avait les diapositives et là, il fallait s'appliquer beaucoup plus parce que la pellicule positive était une fin en soi.
Aujoud'hui, quand je lis par exemple que pour un mariage, on peut être amené à faire un millier de clichés pour avoir satisfaction, je n'ai qu'une conclusion : quel gâchis.
Ou encore,l'irrépressible besoin de photographier en rafale au prétexte que l'instant décisif n'est pas accessible au seul photographe avec son seul oeil et sa seule concentration.
Mais comment faisaient nos anciens?...
Basculons directement sur la vidéo à 120 images seconde, il y en aura sans doute une de mieux que les autres, au prix de longues phases de recherche.
Je me suis fait ma philosophie : rarement la technologie ne saura compenser la compétence humaine esthétiquement parlant, au risque de passer parfois à coté de ce qu'on aurait aimé faire.
Ne nous cachons pas derrière les assistances techniques pour masquer nos limites.
C'est pour ça que le M est magique avec son télémètre : il oblige le photographe à avoir du talent, à construire son image avec son oeil...Mais on ne gagne pas à tous les coups, loin s'en faut ! Et certaines situations ne conviennent pas à ce type d'appareil (grandes focales), mais là encore, le photographe le sait, le comprend, et s'oriente en conséquence vers des prises de vues compatibles; il s'adapte.
Tout à fait d'accord. sur cette analyse . Si on souhaite recadrer à 35 ou 50 ou même 75mm ,il faut accepter cette "perte" de pixels et la nouvelle résolution encore bien supérieure à celle des boitiers de 2005 et plus.
Sinon, on s'équipe en reflex avec les objectifs " ad'hoc " .