A propos de l'image N° 16 qui montre le poste de pilotage d'un autorail diesel :
Un levier commande la boîte de vitesses à quatre rapports, l'autre le sens de la marche.
Vu qu'il y a deux postes de pilotage, ils sont amovibles et le conducteur les emporte avec lui quand il doit repartir dans l'autre sens.
Le levier horizontal à droite est le frein principal, dit " le Pieper ", à commande électrique; il est redoutablement (*) efficace.
La roue verticale au-dessus est le frein de secours, lui purement mécanique, via des chaines.
Le régime du moteur se commande par une pédale, l'embrayage aussi.
Il y a aussi, masquées sur la photo :
- une commande pour les sablières lorsqu'il est nécessaire d'améliorer l'adhérence des roues sur les rails en y déposant du sable, opération indispensable par temps humide.
- une commande pour l'avertisseur sonore, un bitonal à air comprimé exactement semblable à ceux qui faisaient pinpon sur les camions de pompiers d'antan.
C'est une disposition typique des autorails des années trente du siècle dernier.
A propos de la traction vapeur, elle était destinée à être remplacée par ces autorails dès la fin de la décennie.
Les velléités conquérantes d'un certain Adolf en ont décidé autrement et il a bien fallu conserver la vapeur une vingtaine d'années encore.
N'ont plus circulé après ensuite que des machines privées sur des lignes industrielles, telles que sucreries ou charbonnages.
Hâte de voir la prochaine série paradoxalienne.
(*) traduction : dé-li-cat avec ce truc sinon tu bloques tes roues et là zzzwwwiipppppppp métal sur métal et tu ne sais pas quand tu t'arrêteras !!!