Bonjour (bonsoir),

Merci Alexis.
Oui j’avoue que j’ai pas mal réfléchi au rendu que je souhaitais pour cette série.
Dinard, ce n’est pas de la bourgeoisie clinquante… C’est feutré. Je voulais essayé de coller à ce coté précieux mais non ostensible. D’ailleurs je me demande si je ne vais pas passer au moyen format pour la suite… A voir

Merci Tilu. J’avais raté ta promenade sur la côte d’Emeraude. Très poétique effectivement. J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre tes pas et ton regard ! Bravo. Lumineux ! Si tu repasses par là, fais moi signe.

Allez, trois images pour continuer. Tant qu’à attendre le soleil, autant le faire au chaud.


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Waiting for the sun -38-


Waiting for the sun -39-

A suivre.

Bon week end à tous.

Stéph.

A tous,

Puisque nous sommes sur « promenades photographiques », je continue ma ballade…


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Waiting for the sun -36-

Bon week end à tous.

Stéph.

Bonjour à tous,

1000 mercis à Riap et Guiraud.

Je continue donc, en allant, pour un peu, vers la lumière…


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Bonne fête du travail.

A suivre, …

Stéph.

Bonjour à tous,

Et merci Guiraud…

C’est exactement ça. Des mots qui s’étirent longuement pour donner des phrases lentes sur une page vierge.

J’aime bien donné du temps au temps. Moi qui vient pourtant essentiellement de la photo de rue,
dans l’action, l’adrénaline, faut croire qu’avec l’âge je m’assagie


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Waiting for the sun -14-


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C’est peut être pour cela que j’ai choisi le film.
Ce n’est pas de la nostalgie.
C’est juste casser le rythme, mon rythme.
Ralentir.

Une série, surtout sur un travail à long terme, ça doit s’installer, ça respire.
Je ne suis pas (plus ?) un homme pressé.
Après tout, j’ai traversé un océan à la vitesse d’un homme qui marche.


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Il est temps maintenant de délaisser le coté « terre » pour explorer le coté « mer ».
Parce que Dinard, c’est avant tout cela dans l’imaginaire collectif :
une station balnéaire chic, en face de la cité corsaire, son exact opposé dans l’esprit…
Une sorte de Yin / Yang à l’embouchure de la Rance.


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A suivre.

Stéph.

Bonjour,

Dinard… Une ville étrange que tout me pousserait à détester,
et pour laquelle étrangement j’éprouve une affection qui ne cesse de m’interroger.

Dinard, une étrangère bourgeoise en rude terre bretonne, un village de playmobile, un jouet pour les grands, pour les riches…
Et des badauds perdus qui s’émerveillent de tout et de rien.


Waiting for the sun -01-


Waiting for the sun -02-


Waiting for the sun -03-

Alors pour mieux comprendre cette relation contre-nature qui semble m’unir à cette cité Barbie,
quoi de mieux que de prendre son appareil photo, marcher, et capturer des images…
En espérant qu’au sortir de la boite, je trouverai quelques réponses.

J’ai donc commencé ce long travail de déambulations aléatoires à la recherche de moi-même.
Travail qui devrait s’étaler tout au long de l’année pour tenter de couvrir différentes saisons.


Waiting for the sun -04-


Waiting for the sun -05-


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Je commence ici par une première partie, « waiting for the sun »
(cette ville mérite quand même qu’on lui speak un peu English).

« En attendant le soleil », c’est la période encore fraîche où la lumière peine à percer,
ce moment qui s’étire longuement dans la région et durant lequel la vie se fait lente, malgré la nature qui commence à se réveiller.


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Pour la technique, et pour l’intégralité de la série :

- Leica MP
- Summicron 35mm ASPH
- Kodak Portra 400


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Waiting for the sun -12-

Merci.

A suivre…

(PS : j’expliquerai le titre global de ce long projet plus tard, certains arriveront peut être à lire entre les lignes).

Stéph.

Hello,

Merci pour le partage et pour cette ville qui est un véritable puits sans fond pour l’inspiration

Une belle série, avec un regard personnel et assumé, … même si bien sûr il reste très tourné vers les années 70 On s’attendrait presqu’à retrouver les images de Bruce Davidson en descendant dans le métro. Les tags en moins !

Bonne continuation.

Stéph.

Yep,

Entre les trains (autre fil), la mer, le vent, on sent bien ce besoin de liberté, cette nécessité de respirer, de s’évader.

Chouette.

Stéph.

David, Tilu,

Merci.

Très touché. Jamais simple lorsqu’on fait un truc personnel, directement accroché à une histoire intime, de savoir comment les autres vont le percevoir.
Je suis content de voir d’autres personnes rentrer dans cet univers.

Ah, le prix Summilux. Je me suis parfois tâté les années précédentes, et je ne me suis jamais lancé. Je ne suis pas un compétiteur dans l’âme. C’est peut être pour cela que je suis resté si éloigné du sport

Bonne fin de week end à tous.

J’ai fait un album flickr de toutes les images de la série : https://flickr.com/photos/steffell/albu ... 0315817497

Merci encore.

Stéph.

Bonsoir,

J’ai re-parcouru ce fil, toujours avec autant de plaisir.

Ah les trains ! Cette incitation au voyage et ce sentiment de liberté dans l’inconscient collectif (bon OK, les veilles de grand week-end ou les jours de grève, c’est moins marrant !)

De chouettes images en tous les cas… Et un gros travail d’éditing en perspective pour valoriser tout cela quand la masse sera là. Faudra faire des choix, des deuils même… L’éditing. La galère de l’auteur. Là ou tout devrait s’achever alors qu’en fait, tout ne fait que commencer.

Bon courage et uu plaisir de voir d’autres images de ces trains et de ces paysages fantômes.

Stéph.

A tous,

Stéphane, Polo, Miette, merci à vous.

Il est temps de conclure.
Forcément, les promenades vont continuer. Et la série pourrait donc ne jamais s’arrêter.
Mais j’aime les projets qui s’achèvent.


Heart passages - 25 -


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Il faut tourner la page maintenant.

Reste que cette expérience me donne envie de prolonger l’aventure du film couleur. Dans un autre contexte.
Pour raconter d'autres histoires.

Bonne fin de week end.

A bientôt.

THE END.

Stéph.

Stéphane,

Toujours du calme et de la douceur dans ton univers, loin de la jungle urbaine et des hommes pressés…

Un petit coté « temps suspendu ».

Parfois je me dis qu’on ne vit ni dans le même monde, ni surtout à la même époque

Merci pour le partage et cette parenthèse enchantée.

Stéph.

Bonjour à tous,

Merci Eric. Merci Robert.

Je continue la ballade…
Etrange coincidence, le chemin me mène vers des installations sportives, avec les stigmates du temps…

Et ça raisonne, forcément ça raisonne !


Heart passages - 19 -


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Et comme on ne change pas une équipe qui pleure :

- Leica MP
- Kodak Portra 400
- Summicron 35 f2 ASPH

A suivre.

Bonne journée à tous.

Stéph.

Merci Tafar, Laurent, Alesane et Pemby.

C’est bien le film. C’est lent. Ca donne l’impression réconfortante de ne pas courir vers le cimetière.

Et la couleur. Ah la couleur ! Je découvre. Un petit coté pochette surprise, boite de chocolats… Et l’impression que la série s’écrit toute seule.


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A suivre.

Bonne journée.

Stéph.

Bonjour à tous,


Fumer. Trop. Beaucoup trop.
Boire aussi. D’abord un peu. Puis un peu plus. Et régulièrement, quotidiennement.
Et la bouffe ? Grasse, déséquilibrée… Les bonnes choses de la vie. La viande, le beurre brulé, le fromage et la charcuterie…
Et la boulangerie. Évidemment la boulangerie ! On est en France merde…
La flemme. Flemme de bouger. La haine du sport, cette sale habitude qui vous pousserait a transpirer. Pas pour moi.


Heart passages - 01 -


Heart passages - 02 -


Heart passages - 03 -

Alors un soir, rien ne se passe comme prévu.
Je débarque aux urgences, je finis sur la table, et y a cette douce voix d’un corps en blouse blanche qui me raconte que je vais devoir changer,
que c’est fini les conneries, la vie de patachon, et les fanfaronnades de vieux con.
La fin annoncée de mon immortalité.

Faut que je marche. Que je bouge.
C’est chiant, je n’ai pas de chien à promener moi.
Alors je mets mon appareil photo au bout d’une laisse, pour le promener. Enfin non c’est lui qui me promène.

Et comme je suis un peu snob, mortel mais quand même, snob, faut bien rester digne, au bout de la laisse c’est un leica.
Mon MP.
Qui mange des bouts de grain d’argent.


Heart passages - 04 -


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Heart passages - 06 -

Et puis tant qu’à ressusciter, à se refaire une vie, à rebooter en mode zero défauts, je fais un truc de fou:
après 25 ans de noir et blanc, je charge dans le M, pour la première fois, une pellicule couleur.
Voilà, sortir de ma zone de confort.

Je trouve des trucs que je savais pas que ça existait. De la Portra 400.
De Kodak, le même qui me fait ma tri-X, qu’elle, je connais très très bien par contre.
J’aime bien Kodak. Comme moi, il a failli mourir. Ca rapproche !

C’est quoi ça la portra 400 ? Ca a l’air bien. C’est très cher. Donc ca doit être bien.
C’est comme mon Leica. Après avoir esquissé un pas de danse avec l’Anku, c’est pas le moment d’être radin.
Et puis j’ai arrêté la clope alors bon…


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Passages du coeur, c’est juste ça…
Un Leica MP au bout d’une laisse, de la portra 400, mon fidèle cron 35,
un peu de poésie urbaine d’un type qui marche et écoute battre son coeur,
embrassant sans parti pris la beauté et la laideur d’un modeste territoire à portée de semelles.


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Heart passages - 11 -


Heart passages - 12 -

A suivre…

Portez vous bien.

Stéph.

A tous,

Merci pour vos commentaires et encouragements.
Je termine ici la série.


- 18 - by Steffell Photography, sur Flickr
(Petite série de doigts )



- 19 - by Steffell Photography, sur Flickr



- 20 - by Steffell Photography, sur Flickr



- 21 - by Steffell Photography, sur Flickr
L’indispensable séance de nettoyage des mains !


« L'envie de photographier des portraits d'élèves nous est venue après avoir vu ceux réalisés par Christian Raymond et exposés lors de l'édition Photofolie 2022.
Notre visite dans une école d'autrefois des années 50 a semblé un point de départ intéressant. Le lieu nous offrait un cadre d'époque, tout à la fois instructif d’un point de vue historique pour les enfants, formidable terrain de jeu pour leur imaginaire, et propice à un travail photographique jouant sur la frontière floue entre le passé et le présent. Les images résultant de ce travail oscillent donc entre la réalité de l’école d’aujourd’hui, avec cette liberté nouvelle offerte aux élèves de nos structures éducatives modernes, et l’apparente rigidité des codes d’une autre époque. Reste de ces 70 ans de voyage l’universalité du regard des enfants qui traversent le temps avec la même curiosité et le même éclat dans les yeux lorsqu’ils apprennent à grandir. »

Merci.

Aux enfants :

Tasha, Herenui, Rim, Aline, Izia, Aïvy, Soïg, Stefan, Leny, Clémence, Elisabeth, Louise, Chaimae, Sohan, Nesrine, Sofia, Robin, Sarah, Yanis, Malo

La maîtresse : Céline