Le Polywarmtone était excellent (le grain et les détails apparaissaient très nets), mais je le trouvais assez imprévisible (réaction au virage et même contraste pour une même boîte...) Suite à cette première expérience mitigée, j'étais passé à l'Agfa MCC... depuis disparu.
D'ailleurs, pour ceux qui l'utilisent, la nouvelle version produite par Addox est-elle proche de l'ancien papier Agfa, et avec la même consistance d'une boîte à l'autre?

Pour ne pas se retrouver avec des négatifs trop difficiles à tirer, il faut éviter des hautes lumières trop surexposées (si on veut en tirer du détail) : se dire qu'on expose largement pour les ombres et qu'on verra après en chambre noire pour harmoniser le tout est beaucoup moins valable qu'avec des couples très peu exigeants comme le TriX dans du D76.
Il faut donc exposer pour la zone où on attend le plus de détails, en faisant en sorte que les hautes lumières que l'on veut nuancées ne soient pas plus lumineuses de plus de 3 diaphragmes environ. Bref on fait comme en diapositive mais avec un peu plus de marge...

Je n'ai pas essayé le LC29, mais le HC-110 de Kodak, réputé très proche. Le grain est moins fin et surtout moins adouci qu'avec du D76 à 1+1, mais le rendu est assez plaisant.
Il faut cependant faire un peu plus attention au contraste, avec cette pellicule dont les hautes lumières saturent plus facilement qu'elles ne le font avec du HP5 ou du Tri X : le HC-110 n'est pas comprensateur, pas même semble-t-il en dilution H (mon expérience est en dilution H, 10 minutes à 20°, soit le même temps que pour le D76 1+1).

Voilà : tout ce qu'il faut, c'est avoir en tête que c'est tout le contraire d'un révélateur compensateur, du moins en dilution B et agitation normale.
Quand on le sait et qu'on expose en conséquence, les résultats sont superbes (il "réveille" bien par exemple les FP4 et HP5 - même si je ne les utilise plus en raison de leur prix...).

Disons que tous les barytés prennent de la densité en séchant, mais que ces papiers mats le font dans des proportions beaucoup plus conséquentes... C'est avec ce papier que j'avais découvert le baryté, et je m'en souviens!

J'ai déjà fait des tirages avec double filtrage, et je n'ai pas remarqué de déplacement de la colonne (pas de perte de netteté sur du 24x36cm), pourtant, je n'ai qu'un Opemus...
Sauf à tirer très grand, ou à avoir une colonne en papier mâché, les filtres fonctionnent donc très bien à mon goût.

Le "truc" est tout aussi valable avec les films couleurs, qui peuvent donner une image négative monochrome - de qualité très variable mais dans le cas présent ce n'est pas un problème...

J'y penserai le moment venu alors... J'ai eu l'occasion de passer une fois, pensant voir une boutique, et j'avais rebroussé chemin, n'ayant pas le numéro de téléphone sur moi...

Effectivement, avec le poids du Noctilux, après l'avoir porté toute la journée, les crispations qu'ils ressentent dans les mains doivent assurer les plus "sceptiques" qu'ils existent...

Ce qui me faisait dire qu'il n'y a pas de différence de ce côté entre Leica III et M3 : reste à savoir après ce que l'on préfère.

Ceci étant le M3 s'il a été mal entretenu est exposé aux mêmes problèmes...

Quand on demande un développement seul en boutique, on peut normalement récupérer le film non coupé ou demander qu'ils le fassent par bandes de six. Cela dépend peut-être des laboratoires, mais ceux que j'ai fréquentés (Gorne ou PCP) le font.

Dommage simplement qu'il n'y ait semble-t-il pas de boutique "physique", pour ceux qui passent dans le Limousin. à moins que ce soit possible si on en fait la demande...

Disons qu'avec le scanner que j'ai je ne peux pas trop juger... il ne me sert qu'à me faire une première idée des photos.
Pour ce qui est de l'exposition, j'avais tenu compte d'avis d'utilisateurs faisant remarquer que la sensibilité pratique était inférieure à EI 400. Et en négatif couleur surexposer d'un diaphragme (voire deux) n'a rien de mauvais ; la saturation est un peu augmentée mais raisonnablement, et je crois noter plus de douceur dans le rendu des matières, ainsi que des ombres moins granuleuses (au tirage).
Qu'il s'agisse de Pro400H ou de Portra 400NC j'expose autour de EI250 (à peu près, car je fais moins de l'exposition un point crucial qu'en noir et blanc ou en diapositive, et il peut m'arriver de gagner en vitesse en ne mesurant pas mais en exposant largement : jusqu'à EI100 les résultats sont vraiment superbes).

Pour un effet mesuré, monter d'un grade pour le ciel permet d'avoir des nuages bien définis, et pour l'augmentation du temps il faut recourir aux bandes test. Mais en cas de journée couverte, avec un ciel beaucoup plus lumineux que le reste de la scène, l'augmentation d'exposition peut être de l'ordre de +250%...