Je n'ai essayé que la Pro 400H, qui s'est révélée excellente, avec des couleurs nuancées sans être fades, et beaucoup de souplesse. Par contre je ne l'ai pas utilisée à EI 400 mais à EI 200 ou 250.

Par contre, étant plutôt contrastée, elle exige une certaine précision dans la détermination de l'exposition. Bien exposée, elle montre des effets de matières fantastiques avec beaucoup de nuances de gris et des blancs très purs quoique détaillés.
Pas encore essayée dans du Rodinal : pas trop granuleuse?

En dilution B, tabler sur 6 minutes à 6 minutes et demie à 20 degrés et agitation modérée toutes les minutes (l'excès d'agitation conduit vite à un fort contraste avec ce révélateur énergique...)

Bonjour,

à part pour le Plus-X qui est un film un peu difficile, qui contraste facilement, le LC29 est très bon (il va très bien notamment avec FP4+ et HP5+). à l'époque lointaine où j'utilisais des Delta, c'était mon révélateur, il donnait des résultats fins mais il doit y avoir moyen d'obtenir plus de nuances avec d'autres... enfin je n'avais pas cherché à prolonger longtemps les essais et les Delta sont devenus horriblement chers comparés aux autres...

Jeudi dernier j'y ai fait un saut vers 15 heures, sachant que le magasin n'est ouvert que l'après-midi après 14 heures... mais il y a du nouveau : maintenant il faut prendre rendez-vous pour pouvoir acheter sur place! Bref, j'ai renoncé et préféré aller ailleurs...

Je ne suis par sûr que le Tmax 400 réagisse bien à ce type de développement : il n'aime pas vraiment les surdéveloppements... or c'est le principe du procédé, développer à fond quitte à accentuer le contraste. Avec le TMY-2 les hautes lumières vont beaucoup trop monter et les ombres sont déjà ben détaillées en traitement normal. Mieux vaut s'en tenir au classique D76 à 1+1 pendant 10 minutes à 20°C.

Le HC110 se conserve bien, très bien si c'est du "sirop" :

- si c'est une bouteille de 1l (sirop), vous pouvez y aller sans crainte (bon tout de même commencer avec une pellicule de test pas trop importante)

- si c'est une bouteille de 0.5l (dilution européenne), voyez comment une amorce exposée à la lumière noircit dans une dilution à 1+19 (dilution H) : si au bout de 5 minutes elle n'est pas quasi opaque, il n'y a plus rien à tirer du révélateur... (c'est ce qu'on m'avait fait faire une fois où on m'avait donné une bouteille de 5 ans d'âge). Si ça marche, il restera à déterminer le temps de traitement, qui sera peut-être quand même un peu plus long que la normale... et il faudra finir la bouteille au plus vite, car si le révélateur a commençé à "tourner", une fois ouvert ça va vite s'accentuer.

Si l'on veut préserver le fixateur de façon à le réutiliser autant que possible, oui, mais sinon...
Pour ma part, je n'en ai jamais utilisé, un bon rinçage me suffit et j'utilise mon fixateur (750ml de solution de travail) pour une bonne douzaine de film : sa capacité ne me semble pas en souffrir exagérément.

Euh je précise : quand je dis tourner vers la droite, c'est quand on est face à l'objectif. L'oeil côté viseur cela revient à tourner la tête de l'objectif vers la gauche...

C'est que personnellement je n'attends pas d'avoir l'appareil à hauteur d'oeil pour déployer l'objectif, mais comme j'en connais qui le font...

Normalement en faisant attention ça passe sans casse au 1/8 avec un 35mm, au 1/4 de seconde il y a plus de déchet mais ça va encore. Et on peut encore tenter la photo jusqu'à la seconde, mais il ne faudra alors pas trop agrandir, d'après mon expérience je dirais grossissement x8 maximum (à moins d'avoir trouvé un support stable où s'appuyer).

Bref, avec du film 400 ISO, même quand on n'a comme moi en 35mm qu'un objectif ouvant à 3.5, la marge de manoeuvre reste conséquente.

Une fois déployé, comme tous les objectifs rentrants (du moins chez Leitz-Leica), il faut tourner la tête de l'objectif d'un peu moins d'un quart de tour vers la droite, ce qui bloque le groupe optique en position sortie.

Sinon, rien de bien spécial...
... enfin si : bien penser à enlever le verrouillage à l'infini avant d'essayer de mettre au point

Aujourd'hui, un contrôle de sécurité :

Parlant de mon IIIc de 1949 : "C'est un appareil numérique ?"

Mais plus tôt une collègue a reconnu au moins l'âge de l'appareil en soulignant que quelqu'un dans le service s'intéressait fort à ce genre d'outils... Rien n'est donc perdu

stephane_marco : IIIc + Summar, non ? (ou peut-être IIIf, on ne voit pas le bouton d'avancement du film, ni le dos...)

Même été, même matériel :

Un neveu (été 2004)



(M6, SUmmicron Nah, TriX et Rodinal 1+25)