Merci à tous pour toutes ces pistes.
Si vous le permettez, puisque quelques avis pertinents viennent d'être donnés, j'oserais une petite digression sur la "photo de scène", ou "de spectacle", toujours sous l'éclairage (?) de ma seule expérience, donc gare aux généralisations.
Selon mon expérience donc, le premier piège qu'elle présente est bien dans cette généralisation. Celle que je pratique au m (6 ou 8), est une photo de proximité (80% de jazz), donc dans de petites salles où contrairement aux idées reçues la lumière change relativement peu, et en tout cas rarement au cours d'un morceau. Par contre, elle sera presque toujours dure (comprendre contrastée ET DONC difficile à équilibrer), multisource mais presque toujours directive, souvent dirigée pour une part face à la prise de vue, pratiquement jamais équilibrée entre le haut et le bas (cranes brulés et mentons dans l'ombre), et catastrophique du point de vue de l'équilibre chromatique (sans même évoquer l'abomination contemporaine des projecteurs à LED).
Au bilan et dans ce contexte, ma pratique m'a appris qu'utiliser le mode A (quelque soit le boitier) conduisait à passer l'essentiel de son temps à rechercher la zone appropriée pour la mesure, ce qui reste techniquement jouable avec une mesure spot performante mais me parait difficile avec la sélectivité d'un M, surtout si on s'amuse à varier les focales. J'ai donc pour le moment opté pour le mode manuel en prenant le temps de trouver le réglage équilibré pour chaque configuration d'éclairage qui se présente. L'oeil et l'habitude s'accommodent des petites variations d'intensité et l'index suit. Et si d'aventure l'éclairagiste s'affole ou passe en mode psychédélique, il ne reste qu'à bénir le numérique qui rend le déchet gratuit et permet de multiplier la part de chance.
Encore une fois, ce n'est que ce qui me convient le mieux, rien de plus, et tous les commentaires sont bienvenus.