rax a écrit :
Tout cela confirme mon impression : un peu à l'instar des banques, plus un éditeur n'est prêt à prendre des risques ! C'est dorénavant l'auteur qui doit les assumer.
L'éditeur devient un intermédiaire qui facture sa maîtrise de la chaîne de production.
Un exemple : il faut dorénavant être super "bankable" en s'appelant Harry Gruyaert pour ne pas devoir passer par le crowfunding et ce dernier doit couvrir tous les frais de l'éditeur.
Je trouve ça en effet délirant...
Je me suis toujours passé de crowdfunding pour mes ouvrages, pourtant tirés, pour l'un à 300 ex., et deux à 700 ex.
ils ne sont pas parfait c'est sur mais ils ont le mérite d'exister et j'ai appris tant de choses en les concevant
Certes la diffusion est plus limité... encore que...
Quand on se lance dans l’édition, ce peut être un "flop", mais pourquoi ne pas prendre ce risque si on croit en son projet;
vous pouvez faire ce que vous avez en tête et dépenser votre argent à bon escient
Quand l’éditeur ne croit pas en "son" auteur, il laisse les acheteurs potentiels décider de la viabilité du projet de l'auteur...
à quoi bon alors lui servir le projet sur un plateau?