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Bien le bonjour,

Bon, je vais essayer quand même de faire le tour, hors ce qui a déjà été dit...

N’utiliser qu’une partie du capteur est toujours possible mais vos optiques seront incompatibles du fait du tirage mécanique, de la distance entre la monture et élément photosensible (19,25mm pour le micro 4/3 contre 27.8mm pour la monture M), d’où l’absence d’adaptateur.

L’oubli du M9 ne tiendra pas tant à cette montée en sensibilité qui peut paraître faible sans considération de ce qu’il est possible de faire en post-production qu’au fait que ce matériel n’est plus réparable en cas de gros pépin même après rétro-pédalage confirmé en ce qui concerne l’obturateur et vu que son électronique embarquée signée Jenoptik (aus Jena, voir... Carl Zeiss pour la petite histoire, voyez comme le monde est petit) sa matière grise, disais-je, soit encore en dessous de la moyenne, rééditant presque « l’exploit » de l’exécrable M8 (j’en ai 3).

Le M240 semble lui fort heureusement mature et raisonnablement fiable, il serait parfait si Leica s’était cantonné à l’utilisation d’un capteur lui aussi raisonnable, j’oserai dire plus professionnel avec 16Mpx au grand maximum mais pour vous, envisager un tel ustensile où l’on paie la marque est un tantinet risqué compte tenu des factures de réparation et temps d’immobilisation.

Le "retour sur investissement" lié à la revente n’est, lui, pas le même que sur un boîtier mécanique, il est disons plus… aléatoire même si vous pourrez toujours compter sur les influenceurs mais compte tenu de ce qui a été dit plus haut, soyez bien conscient du risque inhérent à ce genre de denrée maintenant d’office périssable, c’est d’ailleurs pourquoi nos ci-devant professionnels du deal s’en séparent si régulièrement dans l’optique d’une progression qui n’a d’égale que celle de leurs commentaires profitables à leurs affaires et consécration, d’où les termes de « deal hiérarchisé » employés pour décrire le phénomène -je plaisante-.

L’investissement sur pastille n’est hélas plus ce qu’il était, mon ami et il sera vain de nier ou d’éluder une fois de plus le pourquoi du comment mais trêve de plaisanteries et entrons dans le vif du sujet.

La visée est une façon de voir les choses, le télémètre un simple outil...

Or donc faut-il déjà parler de l’intérêt d’une visée dite claire à grand champ dissociée du dispositif de contrôle de la mise au point, ainsi ces bijoux qu’étaient, pardon que sont les Leica de la haute époque, avec un solide filetage en lieu et place de baïonnette -ceux qui ont été copiés par tout le monde un tant soit dit- et qui fonctionnent encore après presque un siècle, disposaient de cet agencement permettant une visée dénuée de tout obstacle à la concentration.

C’est ainsi Fuji avec le si discret X-pro qui renoue le mieux avec cette vision claire des choses, propose de nouveaux outils non intrusifs, soit un contrôle aisé de la m.a.p. agrémenté d’une vue capteur bien utile de nuit et cela sans quitter la cible de l’œil.

Pour rester pragmatique, l’hypothèse chiffrée actuelle serait la suivante : un X-pro 1 car 16Mpx sont bien suffisants (dans les 300€ maintenant), son optique de base 18-55 2,8/4 stabilisée (j’en ai vu à moins de 200 vendues quasiment neuves par ceux qui ont été reformatés par le démon de la focale fixe), un Leica T (dans les 300-350, j’ai ainsi récupéré un TL pour le fun et 400€ facture à l’appui comme toujours) pour l’utiliser en configuration épurée du digne Leica I ouvert sur le modernisme avec un Sigma 18-50 lui ouvert à 2,8 acheté neuf pour la garantie (475 au bas mot en cherchant bien, sinon n’hésitez pas à négocier pour que les marchands du temple se montrent raisonnables ne serait-ce qu’en offrant une garantie étendue) et un petit viseur à projection style M1 Grace, certes un tantinet fragile sur arme de poing réglementaire mais parfait sur un boîtier photographique moins sollicité et à moins de 40€ affiché dans les officines de l’empire du milieu, sans compter l’adaptation à la griffe que vous bricolerez pour abaisser le profil et éviter les problèmes dus à la parallaxe.

Imaginez une vision totale, ouverte, naturelle, vous laissant libre choix de la focale avec la paire d’yeux grands ouverts dont l’un focalisé sur un marqueur rivé à la cible, de quoi faire rêver tous les nostalgiques du viseur sportif.

Vous remarquerez qu’il paraîtra étrange sinon paradoxal que soit encore invoqué avec ce type de boîtier les techniques de cadrage initiatiques en plan serré alors que la sur-pixellisation systématique permet un recadrage massif, dont acte.

Or donc avec un total de 1400€, vous avez de quoi débuter avec un matériel de base redondant tout en étant complémentaire, soit être vraiment opérationnel avec un taux de réussite élevé en matière de prises de vues exploitables dans une grande variété de situations... et vous aurez même la pastille rouge en prime.

Je laisse à votre discrétion l’usage de la monnaie restante… aussi même au prix sus-mentionné, l’achat inconsidéré d’un unique M240 impliquera courir un risque de perte totale s’il vient à tomber en carafe, alors mieux vaudra peut-être laisser ce genre d’appareil et le risque à ceux qui se complaisent dans l’échange « mode » sous un délai inférieur au temps moyen de bon fonctionnement.

Manque de « noblesse » ? Allons donc, devinez avec quoi s’amuse tant M. Souza… et c’est un choix que je partage naturellement ; ah, au fait, le tirage Fuji X est de 17,7mm même si je trouve mesquin de ne pas alors passer en optique APSC pour profiter de l’intégralité du capteur.

Ce n’est qu’un avis, naturellement, aussi une vue globale sans concession d’un domaine ou il faut penser efficacité et non vénération, particulièrement si le côté financier est évoqué ; autrement croyez-moi, ce Monsieur que je cite n’est certainement pas un amateur… enfin si, dans le sens noble du terme et Leica, il connaît aussi.
par bob_j
vendredi 9 septembre 2022 - 0:40
 
Forum: Leica M : divers
Sujet: Passage du m4/3 vers Leica
Réponses: 9
Vus: 3600

L’impasse ou comment aller droit dans un mur tagué à l’œuvre du marketing.

Hélas pas de miracle à attendre dans un usage contre nature…

Ces anciens objectifs photographiques sont en effet taillés pour fournir un maximum de lumière sans compromis à un film sensible naturellement peu résolvant, sans inutiles lentilles de « patchage » correctrices donc ; ils n’ont tout simplement pas été conçus dans une optique -intellectuellement parlant- qui amena à ces appareils modernes ou l’on associera -par le verbe surtout- excessive définition et qualité d’image*.

« Pour un rendu des détails les plus fins » disent nos marchands du temple, encore faudra-t-il qu’ils parviennent au capteur par l’intermédiaire d’optiques dédiées… et accessoirement à quel prix au niveau dégradation de la restitution correcte des niveaux d’intensité en tout point de la surface collectrice avec de si larges surfaces optiques dont le positionnement devient critique et sur toutes les longueurs d’ondes du visible, alors même que selon M. Abbe on ne corrigera qu’en trois points du spectre au détriment du reste pour mériter ce titre d’apochromatique, intéressant, non ? En clair, nous ne sommes pas dans l’absolu mais dans le relatif en terme de performances.

Apochromatique ou pas, telle est la question car à chacun son fardeau…

Vous noterez qu’en générique, on pourra constater une tendance sur des systèmes à haute résolution à une dégradation sélective des niveaux d’intensité, une élimination même de tout ce qui tombera au dessous du seuil discernable du fait de la moindre sensibilité intrinsèque du capteur, elles incorrigiblement destructrices mais qui auraient pu être évitées avec un meilleur ratio surface des transducteurs élémentaires/définition utile, celle de destination, sachant qu’avec 10Mpx vous obtenez déjà un tirage métrique très correct.

Ces dernières optiques que l’on qualifiera à tord de modernes et reconnaissable à leurs adjectifs ne sont ainsi pas meilleures même si elles restent chères dans les deux sens du terme -certains ne peuvent d’ailleurs pas s’en passer pour cette raison-, elles sont tout simplement adaptées sinon intimement liées à l’usage d’un capteur résolvant et la résolution affichée par ces nouveaux appareils force indéniablement à leur utilisation.

Que voulez-vous, on ne peut tout avoir même en y mettant le prix… le M10-R par exemple est déjà tout simplement équipé de surfaces photosensibles trop petites pour assurer un moyennage de ce que lui fournira l’optique non adaptée, avec au résultat un contenu inhomogène conséquence d’une mise en valeur d’aberrations qui passaient inaperçues sur film sensible et qu’il faudra tenter de corriger à un moment ou à un autre avec plus ou moins de succès.

La restitution des aberrations qui n’en étaient pas dans un usage normal sera d’autant plus visible que la scène est fouillée et visualisée dans des conditions autorisées par ces capteurs, celles que l’on ne voit pas tous les jours un tant soit dit, aussi faudra-t-il se méfier de résultats obtenus et défendus contre toute logique à part la sienne par l’amateur désargenté d’art pictural qui après s’être ruiné dans un boîtier luxueux, ne pourra alors que se montrer et ainsi s’estimer satisfait contre vents et marées contraires d’un mariage arrangé avec une optique devenue bon marché.

Le paradoxe du meilleur -entendez coûteux- contraire à l’efficient…

Se méfier donc de ce qui est démontré sur un écran-moniteur bien incapable d’être à ce point fidèle qu’il les révélera et c’est pourtant ce qui vous est proposé tout en parlant de richesse de matière, de rendu particulier, de modelé, de surprenante douceur ou que sais-je d’autre... « malgré le passage sur un produit de retouche commercial », rendant ce dernier responsable d’un mal originel du numérique, ce qui est absurde puisque nous venons de voir que tout est déjà joué en amont de par les caractéristiques physiques des constituants, de l’optique au transducteur.

Plus simplement et avec toute la rigueur qui s’impose, je dirai que le traitement numérique non destructeur peut certes et a contrario de ces dires d’adepte d’un ésotérisme scientifque si courant depuis que le monde est humain, faire beaucoup surtout en post production sur des machines puissantes et j’en ai une belle batterie à disposition pour le démontrer... à seule condition qu’il reste quelque chose à traiter une fois passée la barrière du trio optique-capteur-traitement amont.

Ce qui est perdu n’est par définition pas récupérable…

Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de dire qu’une optique ancienne donnerait de moins bon résultats qu’une moderne et inversement, mais de constater une incompatibilité qui rend une association particulière contre-productive ; dès lors s’ensuivrait un possible résultat plus mauvais sur M10-R que sur un autrement exécrable M8 avec ses .dng taillés à la serpe puisque basés sur le codage couleur le plus basique connu, pardon possible… un comble certes et triste résultat mais une réalité qui devrait marquer l’amateur d’économie après qu’il eut alors imprudemment, mais en confiance j’en conviens, jeté son dévolu sur un autrement capable M10-R et comprenez tout M ou SL numérique dans le lot.

Que les possesseurs de tels boîtiers se rassurent, dans l’actuelle gamme Leica et en prévisionnel, aucun appareil numérique n’est prévu pour être compatible avec les optiques anciennes « sans adjectif »…

Une affaire de compatibilité qui n’admet pas le compromis dans ce cas et dans tous les cas il faudra choisir judicieusement dès le départ quel couple convient le mieux à la mission sachant que partir de l’optique « adjectivée » sur un boîtier au capteur moins dense en structures réceptrices reste un moindre mal puisque le moyennage se fera naturellement.

C’est ce qui n’est pas bien compris par ceux qui veulent encore croire au qualitatif partiel sans soucis du ratio évoqué plus haut dans ce qui reste une chaîne dont la cohérence doit être plus que jamais imposée, pardon respectée ; autrement les seuls appareils -à défaut de ceux qui usent de films- qui actuellement conviennent peu ou prou aux optiques dont il est au départ question et que l’on utilisera alors à dessein sont ceux dont les capteurs possèdent des transducteurs à large surface photosensible, ce qui devient dur à trouver malheureusement puisqu’ils rognent sur le nombre d’or tant prisé par les gourous du marketing.

L’oubli d’un passé récent…

Pourtant rappelez-vous le format de capteur du Leica S, était-il de grande taille rien que pour l’augmentation du nombre des « pixels » ? Etonnant sinon compréhensible et révélateur que l’on puisse maintenant passer sous silence les bases d’un principe pourtant évident, celui qui lie surface photosensible et fidélité de restitution en, pardon dans les zones de basse lumière ; ainsi une course aux pixels justifiant paraît-il un surcoût tout en forçant au mariage du couple boîtier-optique est-elle une vue à l’étrange perspective qu’il faut bien... recadrer même si le principal intérêt est alors le possible recadrage -l’autre- à grande échelle.

Dans cette course... au doublé financier boîtier-optique, le M10-R comme le SL2, appareils spécialisés sur-pixellisés en usage général et vous me pardonnerez l’expression, ne sont pourtant pas équivalents aux moyens-formats qui deviennent eux aussi victimes de cette course à l’improbable résolution qui n’a de véritable raison d’être que dans la perspective du profit que génère un argument publicitaire si simple à faire admettre au jobard.

C’est l’évidence et je dirai pour être concret dans le souhait que c’est aussi un M-S -mais attention avec la confusion avec le SL2-S qui n’est qu’un rétropédalage économique- ou bien un S revisité mais toujours avec ces grandes surfaces photosensible dont on adaptera sans exagération le nombre et qui constitueront un capteur à grande dynamique qu’il nous aurait fallu, variant en cela de ceux des téléphones savants à la place de leur possesseurs dans un usage qui doit aussi fait la part belle aux optiques dont le seul but est de collecter la lumière, devrait-on alors s’orienter vers une partie correction logicielle plus élaborée mais ceci est une autre histoire… imaginez que l’utilisation de ces anciennes optiques ne soient plus aussi aberrante qu’elle l’est aujourd’hui sur l’essentiel des boîtiers numériques, à qui nos marchands vendraient-ils leurs précieux « cailloux » rémunérateurs maintenant si simples à produire ?

Dans d’autres domaines comme le traitement du signal en radioélectricité -le visible n’est qu’une plage de longueurs d’ondes parmi tant d’autres- l’implémentation logicielle des fonctions, le « Software Designed » est pourtant bien ancré dans les esprits même si un DMR -non, pas celui-là, l’autre, celui de General Dynamics- coûte aussi un bras, avant et après sa « démocratisation » avec le Badger, lui-même rattrapé par des produits de grande diffusion, tout comme le SL2 de Leica donna le SL2-S toujours incapable d’infléchir la tendance vers la vraie performance donc de supporter d’autres optiques que celles pour laquelle il reste conçu, sous certains aspects alors concurrencé voire surclassé par un « consommable » mais efficace V-LUX 5 et sa conception monobloc avec l’optique en accord symbiotique ; nonobstant le fait que le côté financier signe de profit allant de concert avec l’ésotérisme soit souvent obstacle au progrès véritable, cette hypothèse mettant sur le devant de la scène un travail en aval dans le domaine du traitement photographique serait-elle envisageable ? Je crois que oui, pardon j’espère que oui.

Retour aux sources de l’optique…

Il est pourtant indéniable que le choix d’une correction optique à la fonction de transfert figée donc potentiellement destructrice d’informations doive se faire a minima de perte en corrélation avec celle obtenue par implémentation logicielle de la formule mathématique qui offrira solution, celle qui ne devra pas seulement se contenter de tenter d’effacer tant bien que mal des aberrations que l’on aurait pu éviter mais d’effectuer un transfert de fonctions d’amont en aval lorsque cela est possible ou plutôt dès que cela le sera, remplaçant un « patchage » optique qui nous amène droit dans le mur d’un simple figuratif mode devenu succès marchand avec la surconsommation de pixels.

Je vais résumer : bien transmettre l’information fut-elle un tantinet en vrac dès l’instant où elle sera mieux récupérable par l’algorithme, cette hypothèse qui remet tout à plat sera-t-elle enfin admise ou continuera-t-on encore longtemps a « patcher » pour l’amour du moindre risque financier ?

• Pour terminer sur une note humoristique, dans certains milieux de gens très pragmatiques, il se dit que la sur-pixellisation a été spécifiquement élaborée contre toute logique et logiquement pour ceux qui ne connaissent rien à rien mais sont au moins capables de compter jusque là pour tout gober et alors allonger l’oseille pour l’amour du chiffre dès qu’il est question de modernisme -badinerie ou taquinerie de jaloux assurément, mais dans le fond, il y a bien une part de raison là-dedans...- ainsi cette phrase : « Panasonic admits that they had to go above 16MP because of pure “marketing” request. » a-t-elle fait couler beaucoup d’encre mais n’a toujours pas convaincu notre jobard, si peu visionnaire, qu’un autre monde existe où l’ancien serait prophétique.
par bob_j
vendredi 9 septembre 2022 - 0:17
 
Forum: Leica M : objectifs
Sujet: Nouvelles et anciennes hypothèses de formulation optique sur boîtiers modernes
Réponses: 11
Vus: 2183

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Bien le bonjour,

Des prix doux pour des modèles (M ou R) qui ne sont pas faits pour le capteur d’un M10-R, ni même pour tout ce qui atteint des nombres de transducteurs supérieurs à tout ce qui ne se fait plus guère actuellement avec alors une relation entre l’efficacité « opérationnelle » de leur surface et le pouvoir résolvant ou de concentration sur tout le champ de l’optique qui est loin d’être optimale, mon ami.

Ainsi nonobstant toute considération financière, votre excellent M10-R (si c’est bien celui auquel je pense) fait pour tirer des plans vous impose hélas bel et bien une optique spécifiquement corrigée, tout comme les autres produits numériques de l’actuelle gamme Leica d’ailleurs.

Comme le sujet est d’importance et requiert un développement qui peut intéresser du beau monde, je m’en vais ouvrir céans un dossier sur la question.
par bob_j
vendredi 9 septembre 2022 - 0:04
 
Forum: Leica M : objectifs
Sujet: Modif d'un 2.8/135 avec visée
Réponses: 4
Vus: 1293

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De rien, ainsi puisque l’on en est à évoquer les Dames pour éviter de s’acoquiner avec les touristes de l’image qui se se contentent d’observer si innocemment comme ils le font si ostensiblement la misère humaine -je plaisante-, n’est-elle pas charmante cette petite Tonkinoise dont j’ai un mal de chien à obtenir raison ? Sacrée du Tibet pure souche paraît-il même selon un classement aussi saugrenu que de penser un vote démocratique actuellement raisonnable. Imaginez… en être à s’occuper de félidés de rencontre déclarés remarquables sur le grand loof des « loufdingues » partisans d’une morphologie correcte et venus à moi par je ne sais quel miracle, appelons cela un sixième sens animal, une connexion naturelle entre typé « affreux » peu recommandable pour le bien pensant ordinaire et redouté sinon envié de lui... et ceux que l’on dit « bêtes » mais qui ne sont certes pas stupides et se révèlent, eux au moins, fort humains.

Etrange plan du grand Manitou sur ce coup et qui doit autrement être un peu Sicilien dans l’ampleur de ses gestes ma foi, pas vrai, M. Andy, autrement quelque peu malmené par ces Dames ? Lénine en noir de noir, 3,061,000 de Sterling chez Sotheby’s, 61,000 de plus que l’estimation, il y aurait quand même de quoi sourire quant à la nature bien pensante de ce monde, non ? C’était quand déjà ? Misère de misère, encore une mise en sécurité biologique post traumatique dans tel oubli comme ils disent maintenant...




Il faut dire que nos michetons votants mais toujours en recherche d’exotisme en sont quand même encore ou déjà à rêver d’un facile jeu de dames de l’Est, maintenant et toujours pions soumis à un sombre marché qui n’est même plus celui du respectable don de la personne aux intérêts supérieurs et du rôle clé d’une diplomatie active.




Changement de soupirants donc, nos amateurs ne se révélant enfin qu’avec quelques verres, cela pour l’élocution et l’assurance, alors qu’il fallait apprendre pour garder ses sens en éveil après beaucoup -non, Messieurs, non, pas de moquerie, c’est tout de même la base de la diplomatie dont il s’agit- et ainsi adopter une attitude d’ouverture pour réchauffer l’atmosphère d’une guerre froide alors encore présente. Très chers mâles nouvellement re-classifiés comme alpha, ne m’en voulez pas d’un tel aparté sans malignité, il s’agit d’expérience.




Autrement dans un autre registre d’élégance sont-elles céans si superbes et exclusives qu’en même faire la liste serait dangereux, y compris par ordre alphabétique, cela donc affirmé très respectueusement ; allons, ne te détournes pas de suite ma belle hélas un peu figurée, soleil de Sicile aidant, façon Technical Pan qui plaît tant à l’heure actuelle, à peine ceux-là sont-ils un peu intimidés, n’en sachant pas plus sur la fierté Sicilienne que sur l’âme Russe… -je plaisante, enfin pas pour ces Dames-.




Si belle qu’il serait fâcheux de ne te caresser du regard que sur catalogue, alors a-t-on eu l’idée ici aussi pour ne pas risquer tes foudres -je connais aussi- et en ce palais de te déifier pour l’éternité pour être ainsi vue en Ilford, à moins que nos successeurs ne deviennent contemplatifs de l’abstraction ultime et ne gardent que la capitalisation pour seule jouissance.




En vérité, malheureux béotiens de l’esthétique fondamentale, ces Dames sont si désirables partout que même un seul verre -à dégustation- de divin Barolo -perdonami Sicilia, mais c’est péché mignon et je suis aussi faible, pardon fidèle question vin-, de ce Piémontais d’anthologie suffira à les séduire... seulement si le reste suit, naturellement et si vous êtes prêt à prendre des risques ; or donc rendons à la Sicile ce qui lui appartient, lumière, couleur, un sacré caractère et une fort jolie vue.




Autrement regarder mais surtout écouter les aventures de M. Montalbano en v.o. et s’improvisant monarchiste à l’occasion dans une séquence d’anthologie, du pur bonheur et un sens, que dis-je une culture de la diplomatie qui, j’ose l’avouer me fait défaut depuis voyons… eh bien en vérité depuis que les toujours résilients réformistes d’un si bel embryon de cette même harmonie sociale si chèrement acquise dont ils sont, pauvres accessoiristes de comédie sans rapport même avec cette noble profession, accessoirement bénéficiaires s’affirment majoritaires.

E' inutile dare suggerimenti ad una persona esperta della vita.
par bob_j
mercredi 12 février 2020 - 19:36
 
Forum: Reportages
Sujet: Bellissima Sicilia
Réponses: 6
Vus: 9373

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Scusi… oui, il y en a aussi.

… aussi une étrange similitude de façade entre deux mondes trop souvent opposés par l’étrange volonté des urnes, conséquence d’une information toute en noir et blanc débitée façon demain ne meurt jamais et d’un désintéressement fataliste, entre imposante maison des serviteurs eux aussi victimes obéissantes d’un ordre maintenant trop souvent dévoyé et celle d’une vie en clapiers monumentaux couleur rouille.




… mais aussi des lieux de grande culture de la liberté d’une Sicile du passé, ainsi la maison Ardizzoni, mariant pêle-mêle vieux et jeunes dans un même courant de pensée d’un bel éclectisme, éphémère philosophie croche-patte au pas de l’oie d’un courrier de Sicile édition 1943 avant que tout ne fleure bon comme maintenant le parfum d’oseille d’une démocratie sans âme... et naissance d’une agence de presse, émouvant, non ? ANSA… AFP, Reuters, vous connaissiez, non ? Non ! Grand Dieu s’en foutent-ils comme d’une déculottée de l’an 40, ces artistes du clair obscur d’un voyeurisme passif neutre, muet et posé, bien sous tous rapports -je plaisante naturellement, puisqu’il en faut bien aussi-.




Plaque millésimée 1994, Syracuse, honorant l'homme qui s'exprima ainsi : "Sul cadavere della Libertà strangolata si assise la dittatura" et ajoutera un jour de Juillet 1923 la bonne formule de notre excellent M. Victor "Si l’on met un bâillon à la bouche qui parle, la parole se change en lumière et l’on ne bâillonne pas la lumière" en guise de pied de nez aux infatués béotiens ; ainsi avec une belle ténacité continua-t-il cette mission jusqu’à un âge fort heureusement très avancé.




1994 encore, Syracuse toujours, la proche banlieue temporelle et pourtant si lointaine... mon brave Jean-Paul, qu’ont-ils fait depuis à part toujours prier pour eux-mêmes afin d’acquérir fortune ou gloire et t’oublier ici ? Quelle plus belle cathédrale pourtant que tel endroit de communion débarrassé de tout ce falbala gothique déifiant surtout l’élu programmé, en charge et profiteur du culte de la soumission.




Ainsi même ce bon Ignace en robe de bure semble lui aussi persuadé que plutôt qu’à toujours accepter le martyr et les cons, abondamment chialer sur son sort ou mieux celui des autres depuis la nuit des temps, mieux vaut serrer le poing et faire l’histoire pour sortir de la nuit.




Fort heureusement d’ailleurs reste-t-il le sérieux de l’allure pour afficher quelque noble position, demandeuse de justice et sinon le majeur encore présent pour affirmer seul et éventuellement seul restant en guise de langage diplomatique une belle opposition au dogme de la toute-puissance de robe -traduisez financière de nos jours- bien au-delà des bannières sans cesse renouvelées mais qui restent par trop... symboliques.




En fait, envers et contre toutes les ondes négatives (.) que ce curieux monde souvent si stupide arrive à engendrer et que ce soit à Trapani comme ailleurs en Sicile, la vie n’ a jamais perdu ses droits chez ceux qui vivent avec leurs morts, naturelle folie primordiale qui se danse toujours en Sicile de belle façon, bien différente de celle des frustrés soumis qui prétendent s’éclater pour vivre une aventure qu’ils s’inventent.




Il reste donc la recherche d’une harmonie naturelle au présent… celle d’une simple élégance qui agace les dramaturges muets alors que l’image seule est souvent putain de qui veut bien l’utiliser -mille excuses pour la formule- mais retour à une vie apaisante pour les témoins et acteurs d’un vaste theatrum belli mondial qui je l’avoue, jouissent plus ardemment du privilège d’alors pouvoir sans retenue ni soucis de notoriété narrer l’histoire et même montrer la beauté simplement pour celle du geste.

Agrigento, avec le Porto Empedocle d'Andrea Camilleri en toile de fond et la douceur d’un coucher de soleil Sicilien, contre-jour complexe comme ce pays et visages dont le charme, bien au-delà de l’éphémère perfection, ne peut s’exprimer qu’en couleur… essayez, vous verrez.




Une petite carte postale pour finir en beauté et profitez-en, pauvres négociants ou voyeurs de l’existence des autres, ce n’est fort heureusement pas tous les jours qu’il y a un plafond aussi bas et une couverture 7/8 sur le paradis perdu… -non, je ne connais pas les coordonnées de la demoiselle en short ; incroyable ces michetons, pire que ces Dames en mal d’inspirateur et encore fussent-elles infiniment plus respectueuses de la vertu humaine que le mâle que l’on dit pur-.




Oh, dis-donc toi là-haut, Monsieur le pigeon voyageur de passage en Sicile et témoin de simple liberté sans prétention, gare tout de même à tes miches si tu fais le grand écart jusqu’à oser toucher les pôles antagonistes même s’ils apparaissent là haut aussi inoffensifs tout en restant de la même couleur vert de gris qu’ici-bas.




La petite revue sicilienne des citations de Noël deux zéro 19, rien que pour votre plaisir.

"Le photographe a le devoir d’être aussi narrateur parce qu’il ne peut se contenter d’être voyeur si le sens de l’image peut être perverti et parce qu’il le sera sûrement." conférence bilatérale sur la médiocrité et la perversion des médias actuels, longitude-latitude quelque part entre Livourne et Palerme.

Et la plus jouissive d’entre toutes...

A celle-ci : "En photographie, ce n'est pas le photographe qui est important." aussi pourra-t-on ajouter, connaissant l’hypocrisie du genre humain et lorsque cela sera vrai : ce sera alors surtout le blé qu’il tirera de la photographie qui le sera.

Libertà sono… c’est ainsi que l’on se présente en Sicile.

-Bon, tu m’as rassurée, il y en a aussi et je m’en vais passer l’info mais dis-moi, ils arrivent à aussi peindre sur les murs même quand tout est interdit, moi qui ne supporte déjà aucune porte fermée ? -Oui ne t’inquiètes pas, reviens quand tu veux, ciao bella.

par bob_j
mercredi 25 décembre 2019 - 23:10
 
Forum: Reportages
Sujet: Bellissima Sicilia
Réponses: 6
Vus: 9373

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Prego…

Soirée de « gala » à Catane… nos concertistes sont sur la droite, juste à côté de la bouteille de Vodka, clope au bec, guitare bien classique… nul besoin de puissance électrique, remballez la quincaillerie, juste l’organe bien développé -non, Mesdames, encore une fois non ! Je parlais de cordes vocales, pas de… alors du calme ; c’est un monde quand-même- bref aussi une belle spontanéité à la Pete Seeger propre à animer même une foule de coincés qui persistent à ignorer qu’ils sont dedans jusqu’à la ceinture, pas vrai mon vieux Pete, toi qui nous regardes de là-haut ?




Sinon pour le côté muet, enfin lorsque la Sicile nous fait son cinéma, en bon adorateur tirera-t-on volontiers le portrait au portrait de Tina Di Lorenzo tant la Dame est belle et tant on aurait voulu faire celui-ci ; naturellement le théâtre fut aussi son pré carré, celui de Noto porte d’ailleurs son nom.




Autre lieu, autre visage d’un autre grand théâtre, celui de la foi, celui de l’homme pourtant frère mais que l’on dit infidèle et qui ne sait vraiment plus à quel Saint se vouer ni à qui être fidèle pour trouver le salut.




- Père Noël, Père-Noël... -Non mon enfant, c’est Monseigneur -Ah bon, alors Monseigneur Père-Noël, dessines-moi un agneau que personne ne sacrifiera... -dur, camarade-.




Scène théâtrale figée dans le temps, personnages à la chemise rouge, cigare et pansement de circonstance, pour un peu et en laissant les doigts frôler les touches d’un piano-forte, s’adonnant alors librement à la musique de Verdi, tout s’animerait ; vous remarquerez que le mannequin au premier plan est visiblement du genre féminin.




En fait et au fond, tout n’est que comédie, gratuite ou payante et serait un fort amusant spectacle...




S’il n’y avait pas comme toujours quelque chose pour nous rappeler qu’il y a derrière quelque tragédie… juste une chapelle aux formes certes modernes mais harmonieuses au bout du bout de la terre, pas de quoi vraiment convaincre d’une assurance sur la vie offerte par le grand Manitou au-delà.




Enfin quoi qu’il en soit, mieux vaudra quand même pour certains se placer sous sa protection... et profiter d’un panneau de signalisation encore intact pour faire la sieste.



-Eh là... toi, derrière l’image, qu’est-ce que tu veux ? -C’est vrai, il y a des gentils chiens comme ici, en Sicile ? -Oui, il y en aussi… et ils ont visiblement l’air « trop cool » pour employer ton langage.
par bob_j
mardi 10 décembre 2019 - 1:32
 
Forum: Reportages
Sujet: Bellissima Sicilia
Réponses: 6
Vus: 9373

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Un « banal » Jupiter 9 de 1974, mat et vierge de marquage de fabrication ostentatoire hormis le strict nécessaire, utilisation locale probablement -discrétion oblige, question de plan-, étonnante conception faite pour l’artiste dans un outil à usage professionnel très réussi, ma foi.

En fait pas si étonnante que cela… celle-ci ainsi que la belle complexité du diaphragme permettent de mieux apprécier taille, intensité et position des sources défocalisées, ce qui peut s’avérer utile en plan général, pour des reconstructions numériques actuellement par exemple.

Les massifs Helios également si prisés des portraitistes n’ont quant à eux pas de couplage il me semble et n’ont pas cette faculté ; le 1.5 requiert vraiment cette visée reflex pour en tirer la quintessence une fois ouvert, à mon humble point de vue, ce fut aussi celui des camarades de Moscou.

J’en ai plusieurs de ces outils de nuit, pas prétentieux pour un sou mais de bonne facture et idéaux pour « chopper » la trombine d’une cible à plus de 10m au milieu d’une foule d’excités, ainsi nos amateurs s’étonneront qu‘ils soient « serrés », ce qui se révèle pourtant fort utile pour garder le réglage dans la bousculade ; on n’en fait plus beaucoup des comme ça, une autre époque… et encore une bonne spécialité de Lytkarino comme l’actuel verre de réserve OK-4.

Autrement très bon sur ce c.. de M8 salopé -pardon pour les termes, je sais, c’est inutile mais ça soulage...-.

Période révolue… la mode est maintenant au pétard et au martyr, moins d’éducation, terrible !

Ah, ces Dames, pardon chattes, félines… -je m’enfonce-, je me demande bien pourquoi avoir dès lors des écrans tactiles hors de prix comme celui-ci et dont il faudra inhiber la fonction mais bon, on devient sentimental avec l’âge, alors ce que chatte veut…

Or donc ce M5 très germanique est tout aussi réparable que les autres, même moi j’y arrive sans avoir envie de le balancer par la fenêtre.
par bob_j
dimanche 17 novembre 2019 - 21:11
 
Forum: Leica M : boîtiers
Sujet: Levier d’armement bloqué leica M5
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Si cela ne vient pas d’un côté… je suppose que vous connaissez l’action du curieux petit levier de débrayage placé en façade -mes excuses les plus plates pour oser cette remarque-.

… Et impossible de déclencher je suppose encore, ceci étant normal, le système ayant tendance à se mordre la… bon, disons pour résumer que l’obturateur étant à l’armé ou presque, la bête refusera de faire un tour de plus, ce qui reste initialement correct ; la question cruciale sera donc : où en est-on de la séquence du lever de rideau ?

Or donc et sinon, la situation n’est que rarement catastrophique ; le savent tous ceux qui ont de leurs mains et en esprit touché du Leica « mécanique » réparable à l’époque même par le gamin Afgan dont le père, l’oncle ou le cousin vous sortait de derrière l’échoppe pour vous le proposer un pistolet Colt 1911A1 -dit « 45 » pour les intimes- revisité et je n’ai pas dit révisé, traduisez fait maison -je plaisante, l’époque étant révolue-.

Le petit mémo du curieux : TheCamera_Craftsman_Leica_M5.pdf, récupérable quelque part sur Internet.

Avec quelques outils d’horloger, la foi en Saint-Eloi et 2 sous de notion de mécanique non quantique, la plupart des problèmes peuvent être solutionnés sans perdre trop de temps.

Examen préliminaire...

Otez la plaque de fond et le couvercle de protection du mécanisme (3 vis taille liliputienne, 2 « grandes » et 1 petite à ne pas inverser) de façon à avoir en visuel la figure 6 du manuel, ce qui nous intéresse, notre « gâchette » soit le « end of opening curtain latch » est un petit actionneur rotatif à droite… ou à gauche suivant l’angle de vue, disons juste à côté de la plaque du pivot dénommé « curtain-wind gear and opening curtain latch » -en clair le mécanisme d’enroulement et de largage du rideau- et qui se déplacera ou que l’on pourra tenter de faire se déplacer d’un chouïa, pardon d’un petit millimètre dans le sens inverse des aiguilles d’une Rolex.

C’est là et cela que l’on poussera vers le bas pour gentiment « forcer » le déclenchement, démonstration les yeux fermés, merci minette…-la prochaine fois, évites le flash s’il te plaît, déjà avec les vitrages, ce n’est pas recommandé -d’accord, ma belle mais avoues que je t’ai ainsi bien mise en valeur.



Pour finir si besoin est la rotation du ci-devant mécanisme d’armement, vous pouvez vous servir d’une des roues crantées de l’axe d’entraînement du film que l’on pourra faire tourner vers la droite jusqu’au « clac » d’armement, axe naturellement accessible en ouvrant le capot arrière et très logiquement situé à droite de la fenêtre de l’obturateur.



Vous vous dites : s’il y a blocage, il vient probablement du reste de la chaîne cinématique et vous aurez raison, mais sait-on jamais ? Vérifier ne coûte rien, oser un petit va et vient reste un devoir tant il suffit souvent d’un rien et des doigts de fée pour décoincer le mécanisme le plus rebelle.

Après, c’est strip-tease, mais le M5 n’est pas si terrible à effeuiller et point n’est besoin de changer d’habillage comme sur des modèles plus « modernes ».

Pour ceux qui désespèrent de l’espèce...

La cellule est-elle à poste, pardon en position levée ? Si elle ne sort pas ou n'est pas sortie de sa boîte, pas de panique, ce n'est peut-être pas une panne ; pour avoir le fin mot de l’histoire, il suffit de placer un adaptateur M39-L chinois, pardon standard et quelconque qui autorisera la manœuvre de manière permanente.



Notez la petite excroissance (butée de fin de course) sur le bras du porte cellule qui permettra de vérifier la « souplesse » du mécanisme -de la délicatesse, toujours de la délicatesse-.

Cellule à poste donc, un tantinet usée par frottement, sacrée coquine… encore un jeu pas très fonctionnel à voir ou revoir.

Le M5, l’appareil de l’ombre...



Ce M-five était -avec le CL- l’appareil le plus avancé de l’époque, le seul véritablement taillé pour le noctilux ou pour un travail de précision avec le 85 Russe en nocturne ; ceux qui les désignent comme concurrents n’ont d’ailleurs rien compris -comme à l’habitude, dirons mes vieux chibanis- puisque ce sont des duettistes complémentaires, ceux que l’on devrait au moins avoir au jour d’aujourd’hui... et surtout à la nuit tombée ; 2 scenari, 2 appareils, 2 capteurs maintenant plutôt qu’une émulation de post-production et plus ou moins d’amplification.
par bob_j
samedi 16 novembre 2019 - 19:35
 
Forum: Leica M : boîtiers
Sujet: Levier d’armement bloqué leica M5
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Une petite fantaisie Sicilienne… l’enfance de l’art dans ce monde de tragi-comédie sans respect fondamental de la dernière unité.

Ainsi voyez-vous, l’art de la voix est ici religion - Bel Canto naturellement...




… et belle Américaine en terrasse à Catane.




L’art de la simple logique ici rationnel : si la nature s’en mêle, mieux vaut ne pas s’en mêler et faire son chemin avec elle.




… lorsqu’elle vous en laisse le temps, donc attention à la marche ! Notez que l’âne s’en accommodera ici fort bien, en bon serviteur de
l’être pourtant imaginé supérieur en tout par ses réalisations et autoproclamé sapiens mais toujours dépassé par Dame nature.




… un temps qu’il vaudra donc sagement mieux prendre, que va piano… vous connaissez la suite.




L’art de la signalisation est fort heureusement omniprésent, exemple : la chasse est ouverte.




…. c’est sans doute pour cela que l’on camouflera les précieux panneaux comme vous le montre cette simple image, donc avant
d’envisager la navigation « tout au cap », soyez attentif au détail.




… bref, mieux vaut rouler lentement pour ne pas basculer dans les vignes du Seigneur avant de célébrer le divin breuvage…




… et, j’allais oublier, apprécier l’art subtil de sa complication, politique tarifaire certes complexe mais égalitaire.




Terminons là la partie badine qui amène à des images certes amusantes mais artistiquement limitées puisque purement documentaires
et soyons maintenant un peu sérieux une fois encore, il y a donc aussi l’art de la foi, certes les cierges sont-ils de plus en plus électriques
... et seront éteints dès le dos tourné mais que voulez-vous, il n’y a pas de petite économie.




… ainsi les anges accompagnant le dignitaire, voyant cela et ce qui suit, restèrent-ils dubitatifs...




L’art de la combinazzione reste bien présent semble-t-il -détrônant même celle de gouvernants démocratiquement élus comme ailleurs
grâce à l'absence d'information, dites-vous et n'est-ce alors que rivalité ?- Le jeu est de fait serré tout comme ailleurs maintenant entre
les protagonistes rivaux ou complices d’un monde libéré de toute valeur humaine et les paris resteront encore pour longtemps ouverts.




... il y a comme souvent un indice qui ne trompe pas –non, pas celui de droite, sacré français toujours attiré par une quelconque
déviance de l’art culinaire-.




… aussi un inquiétant art combinatoire de l’absurde et de la comédie qui trouve son apogée à Palerme.




Et puis enfin, il reste la croisière… celle de la dernière chance.



Mare Nostrum… maudite flotte si belle mais qui n’est elle aussi guère fraternelle.

Mais il y a pourtant là un endroit où l’on cultive encore la pourpre et le rouge, associe volontiers la mitre et la casquette, la vierge et le
grand-père égérie d’un espéré socialisme de raison apprenant de concert la sagesse à l’enfant, tous deux enseignant malgré tout et depuis
un sacré bout de temps déjà cette fraternité éternellement mise à rude épreuve.





Un petit côté garibaldien qui s’exprime tellement bien dans « Bella Ciao » version 44 -« vécue » par Montant et présente dans les archives
de l’INA par exemple-, cela dit sans vouloir écarter le moins du monde celle des travailleuses du Nord si bien interprétée par Mme Milva,
mélodie fusionnelle d’une même pensée aux multiples ramifications.



Alla resistenza… mille pardons Salvo pour la composition mais l’harmonie des corps est naturellement belle, homme même de peu de foi
comme moi ne trouves-tu pas ? La magie du Leica sans doute diront certains.

Pour terminer comme à l’habitude sur une note optimiste, pas de panique dirons-nous… enfin jusqu’à ce qu’apparaisse le sombre état des
« tuyères » du ferry, laissant imaginer le reste... où sont les ceintures de sauvetage ? -je plaisante-.



Avec l’aimable participation involontaire -en ce qui concerne la signalisation- des municipalités de Catane, Ispica, Palerme, Sambuca di
Sicilia, Trapani, etc...
par bob_j
vendredi 25 octobre 2019 - 18:16
 
Forum: Reportages
Sujet: Bellissima Sicilia
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De rien, c’est tout naturel, la poésie est dans sa définition actuelle synonyme d’ouverture d’esprit, admettre sa variété preuve d’intelligence et de vraie sociabilité, ce ne fut pas toujours le cas donc pour l’esprit dogmatique, il est normal ce puisse être difficile à admettre sinon même à comprendre.

Or donc pour ceux qui ne sont pas portés sur l’éclectisme en matière de lecture, il s’en trouve une bonne définition tout simplement sur Wikipedia… mes amis, "Geeks" ou simples mortels, si vous tentez ou créez des formes expressives et usez de figures d'analogie, de style en un mot donc si vous avez votre propre personnalité, vous êtes à coup sûr aujourd’hui poètes donc bons photographes.

… sans le savoir si vous êtes confrontés à la ridicule vanité des apprentis juges du correct, michetons d’une société corruptrice éternellement sur le retour et qui tenta d’effacer tant de gens aujourd’hui reconnus ; bon, cessons mondanités ou réflexions sur notre position dans la divine comédie et revenons aux mézzes vu l’heure, non à nos affaires...



M8 presque neuf sans dégâts apparents ni maltraitance mais cherchez l’erreur -obturateur ad patres… bonne réponse.

Savoir pourquoi, à quelle occasion et sur quelle série est important, je ne sais pas pour vous, mais moi, j’aime en avoir pour mon fric surtout quand je paie cash et même au bout de 13 piges, question de principe.
par bob_j
mercredi 4 septembre 2019 - 20:38
 
Forum: Leica M : boîtiers
Sujet: M8 bug de surnom ou M9 somme de toutes les pannes, rapport d’analyse.
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Pardonnez mon silence, j’avais un autre M à récupérer.

Tudieu, il faut éviter de rester ainsi et consulter, cela tient de l’atteinte post-traumatique pour se croire encore au turbin, du réflexe Pavlovien pour la bouderie et du trouble neurobiologique pour l’absence de concentration, ici, nous pouvons nous lâcher gentiment, oublier l’école du basique, question d’évolution -je plaisante, mes bons amis, je plaisante et vous remercie de vos conseils-, la preuve, j’applique sur un exemple donné…

« La frappe à la machine, c’est une question de saisie visuelle pour l’homme politique, le mémo de plus de 20 lignes, c’est le risque de blocage intellectuel pour lui », ainsi j’exagère naturellement puisqu’il en fut beaucoup d’excellents... mais bien peu de bons.

M. Georges, vous êtes l’inspiration même...

J’ai eu moi-même cette infinie patience mais je peux bien vous l’avouer, je ne mène pas ici un combat ni ne mène dans l’immédiat campagne pour libérer Matignon avant qu’il ne soit en vente chez Sotheby’s -suis-je bête, l’Elysée est plus proche… Matignon, Matignon, ne serait-ce pas cet hôtel particulier hélas déjà à l’époque un peu éloigné du caveau de la Huchette et où l’on s’occupe essentiellement de plantation ?- cela non pas par défaut de compétence ni de conviction puisque j’ai toujours comme lecture de chevet les écrits de ce bon M. JMK dont la pensée à un moment fit école mais parce que j’ai d’autres obligations plus importantes avec ce « cadeau » option têtes multiples modèle sacré de Birmanie offert par Mme Milady -de Winter, je sais- présente ci-dessous et ça, c’est une digne occupation où la rigueur est de mise -d’où l’utilité du mémo, là, je vous le concède-.



Fin de série, nous voici donc de retour en photographie.

Pour le reste, aucune importance, comprenne qui voudra, d’ailleurs je suis sûr qu’il y a d’honorables « Geeks » un peu poètes parmi nous, fort heureusement ajouterai-je.
par bob_j
mardi 3 septembre 2019 - 19:25
 
Forum: Leica M : boîtiers
Sujet: M8 bug de surnom ou M9 somme de toutes les pannes, rapport d’analyse.
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L’argent tout simplement, hélas...

JCR28 a écrit :
Diatribe de "geek" ou éditorial destiné à un quelconque canard spécialisé que plus personne ne lit?


Mieux, à ceux qui savent lire et penser librement… -je plaisante-.

Félicitations pour le récent M-10, j’avoue volontiers en être resté au(x) M8... et sur ma faim.
par bob_j
samedi 31 août 2019 - 14:52
 
Forum: Leica M : boîtiers
Sujet: M8 bug de surnom ou M9 somme de toutes les pannes, rapport d’analyse.
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Conclusions et dix de der...

Face au m…..r pour le profane au mou bourré et aux perspectives d’avenir façon vision de Soeur Anne, le coup de gueule du professionnel ; post-éditorial.

Bon, maintenant que les derniers malheureux acquéreurs-amateurs ont eu l’occasion de liquider leur M8 au prix extra fort comme le divin salami Sicilien ce avant de n’avoir plus qu’un presse-papier sous la main, je peux sans remord dire qu’ils ont ici été remplacés par du Fuji… ce qui ne veut certes pas dire que l’actuel M soit à enterrer pour oublier ce M8 de présérie, celui que l’on se fait refiler gratos ou presque pour combler les vides de l’APS-H et qui ne vaudrait plus que trois francs six sous en brocante sans baïonnette compatible avec les optiques chinoises et l’affairisme forcené de quelque marchand du temple écumant fora naturellement.

Il faut dire que Leica n’a déjà pas jugé bon d’en fournir, des optiques véritablement dédiées à ce « prototype » au format classé sans suite, ceci rendant assez amusant l’impératif d’une relation consanguine du couple boîtier-objectif ; rassurez-vous, les camarades de Pékin en gens prudents n’ont pas jugé utile de faire mieux, bien que ceci n’ait qu’une importance relative soulignée par le raisonnement « coeur de meule », cette sélection du centre de l’optique rendant par là même caduque le seul intérêt notoire de l’optique définie jusque dans les coins et au prix élyséen, ainsi est-il toujours bon sinon amusant de pointer les contradictions.

En revue de détail, l’examen visuel de la carte « DSP » (un Analog Device ADSP-BF561 en l’occurrence) donne l’impression d’avoir affaire à un module d’évaluation avec ces emplacements vides de composants alors inutiles… ou « stripped down » pour employer le langage consacré ; il paraîtrait aussi qu’il subsistait quelques « bugs » même dans la révision 05 de ce DSP (celle que l’on trouve encore chez Mouser pour 39,17€, la 03 étant celle équipant le M inspecté) et trouver le « workaround » logiciel -la « voie détournée», le correctif externe pour bug en dur pas prévu au programme- lorsque le problème vient de la bête elle-même autrement dit, n’est souvent pas chose aisée, il faut le reconnaître.

Sinon, pour rassurer le fan club, précisons que Leica nous a bien gratifié d’un Digital Signal Processor « industriel » -40 +85° mais pas de la rapide version 600 mégacycles par seconde, non Hertz -étrange comme cette société humaine veut toujours des noms pour tout compliquer et nous mener vers l’idolâtrie, non ? Si et nous sommes d’accord- ni automobile, puisque ce dernier a d’autres applications moins coûteuses -je plaisante-.

Or donc certains avancent même que suivant la date de production du M le maudit, pardon le huitième, nous l’aurions « dans l’os » -pardon Mesdames- question espoir d’avoir jamais un engin phallique, pardon bijou de famille fiable sans changer de DSP, j’avoue à ma grande honte n’avoir pas été vérifier cette assertion ; de toute manière la question défaillance de l’obturateur 1/8000 en enceinte non stérile était déjà hélas céans un sacré handicap.

Quoi qu’il en soit, fondées ou non, rumeur et inquiétude se propagent, idées s’assemblent et gens se rassemblent naturellement en Anglo-Saxonie, même là où le Dollar coule à flot toujours sans améliorer la vie du serviteur dévoué.

De fait, là où l’importance d’un groupe -nous- est profitable une fois débarrassé du négationnisme intéressé, c’est bien en tentant déjà d’établir non pas quelque cotation triomphante auprès du naïf impénitent et tant désirée des marchands du temple mais des statistiques établies à partir d’un registre « 4ième échelon », celui des choses qui fâchent et demandent réparation, retour direct d’information qui permettrait dans ce cas de mettre fissa en évidence ces « bugs » persistants actuellement même 13 piges déjà après la date de première mise en circulation par exemple -j’en ai encore les crocs qui grincent-…

Ainsi pour la bonne cause, celle de l’amateur limité en ressources et pour être encore plus clair, je parlerai disons… de suicide assisté en 8 compte tenu des divers commentaires soutenant mordicus la thèse de la vieille brique immortelle et de risque élevé en 9, d’ailleurs j’ai encore une lame d’obturateur qui bat la chamade sur un de ces M8 « légués » ou acquis pour des clopinettes, pardon une somme raisonnable dans le monde échangiste des travailleurs et même sur ebay d’ailleurs, il n’y a pas si longtemps.

La foultitude de 9 à la dynamique amoindrie malgré le format et en neuf ou presque sur ce média est autrement révélatrice de l’activité sinon l’inquiétude toujours ambiante chez les fourgues « utilisant » la marque... et désirant nous faire encore avaler la pilule, pardon pastille façon argentique, soit le « coup du 8 » en replay ; las, il s’agit de numérique qui devra à la moindre défaillance générique toujours décoter à mort, comme disent les jeunes talents, pour qu’il n’y ait plus d’excuse à laisser passer l’imperfection sur un boîtier à ce prix.

Au moins avec ce cher M5 -oui, cher aussi- mais novateur en avions-nous pour notre pognon...

Mon Dieu, très cher, disent-ils encore nos adeptes du précieux, ce CCD ne reste-t-il point supérieur… - Mordieu dignes affreux atteints d’une sagesse humaniste, gentlemen ou même affreux gentlemen portés sur l’apparence, qu’importe le capteur car nous n’en sommes plus à tolérer un M9 à la carte officiellement recyclé et refourgué sans honte à 3000 balles mais à réclamer un produit enfin opérationnel.

Dans la série indiscrétions déclassifiées sur les espérés rois de l’interception, pardon de la photographie créatrice à discrétion disons...



Ces grands D contemporains qui sont toujours bêtes de la nuit, au centre ceux de l’époque pompeusement affublés d’un M majuscule mais que le gentleman de coeur ne conseillera plus même à son pire ennemi du lucre journalistique monochrome actuellement seulement concurrentiel en appointements corrupteurs, à droite celui qui momentanément les remplace...

Des M8 en veux-tu en revoilà, certains n’ayant pas attendu de perdre leur robe et prendre un aspect mature pour être en rade comme le Charles, un comble ; j’adore la plaisanterie certes et je suis heureux d'apprendre que certains ont résisté même à l'eau sans anis avec la mise en boîte en compagnie de quelques sachets de Silica-gel -attention, n'avalez pas, ce n'est pas du sucre en poudre-, pardon dessicant mais quand bien vieillir signifie capacité d’encore attirer le chaland malgré l’évidence des problèmes non résolus, il faudrait du moins signaler que le sens du mot « bien » soit relatif.

L’option actuelle -par défaut- pour l’insatiable talent sans complexe de robe ? Un X-pro premier du nom -16 millions de petites zones photosensibles et c’est déjà beaucoup- que l’on pourra encore récupérer neuf ou assimilé se négocie dans le domaine public à un gros 250-300 tout au plus, ce sera un bon début pour apprécier la sacro-sainte visée claire et surtout à grand champ sans trop sacrifier une dynamique « hardware » bien réelle à l’asa, pardon l’iso émulé.

« Mais c’est de l’APS-C sur celui-ci » et ce sera exact sur ce Fuji…  en fait, j’ai en mémoire au moins une personne appointée par S&W ayant déclaré sans état d’âme sur le Red Dot avoir délaissé son 240 pour un 114-1 pouce, plutôt drôle non ? Pas seulement drôle d’ailleurs, instructif, de fait c’est exactement le type d’acte que j’effectue également sans état d’âme. Question photographie appliquée, il faut avoir un plan, savoir ce que l’on veut faire et que ce format ou même d’autres encore plus petits sont mieux adaptés à certains usages, à la vison diurne des choses ; penser le plein format, le « full frame » comme ils disent, plus « professionnel » tous azimuts, c’est tout simplement de l’amateurisme -non, pas dans ce sens-là, l’autre-, bon, juste du taoïsme façon recherche de la divine indécrotabilité si vous préférez.

Nous parlions stratégie, voici donc le plan de sauvetage : cet appareil à trois francs six sous sera le parfait complément d’un futur Leica fiable au format actuel pour élargir le domaine d’application, sinon l’élément principal selon l’emploi ; autrement ne vous inquiétez pas pour la récupération d’un 240, tous ces boîtiers numériques sont vite passés de mode, les aficionados par défaut des versions précédentes fâchés de n’être plus « in the mood » n’ayant pas toujours les moyens de suivre, la bonne occasion viendra alors des impayables nouveaux nantis toujours plus nombreux puisque ceux qui sont trop loin de l’être le sont hélas aussi.

Et puis surtout, avec l’économie réalisée, rien ne vous empêche de glaner en attendant quelques excellentes petites optiques du style summarit ou même un summicron un poil plus ouvert, que l’on prendra justement pour utiliser la pleine ouverture et surtout leurs qualités mécaniques car c’est pour cela que l’on devra acheter de tels produits et ce sont ceux-là qui devront rester appréciés, non ces boîtiers tristement périssables que le personnage hermétiste voudrait associés -oui, associer aussi- pour le meilleur comme pour le pire.

Avec ce genre d’erreur philosophique sur les supposés bienfaits de telle association larguée sans faute de frappe, passée l’étape déjà fort amusante de la correction numérique prophylactique pour profiter pleinement d’une optique indûment clamée parfaite, vos boîtier et objectifs seront bientôt programmés pour s’autodétruire dans les 5 secondes en cas d’infidélité -je plaisante-.

Certes faudra-t-il vous réaccoutumer sur 240 ou autre question utilisation des commodités offertes pour la visée et la mise au point, mais si vous aimez le « mode suivi de cible » mouvante ou sa ré-acquisition, même le « retour arrière » vers la pastille à coïncidence d’un vrai télémètre mécanique sera pour le moins tolérable ou même appréciable suivant la circonstance.

Dans le cadre d’un retour aux sources revisité, à la philosophie de ces belles petites machines pré-M, avec leurs viseur et télémètre séparés, Fuji nous gratifie pour l’observation d’une association « optico-électronique » à choix multiples, alors pourquoi pas ? J’ai toujours rêvé de l’occultation de cette pastille centrale lorsqu’il s’agit de se concentrer sur la cible... ou du moins de la déplacer ailleurs, dans le coin inférieur droit, juste à l’endroit ou l’optique hyper lumineuse comme ils disent -vous en avez déjà vu une non badigeonnée au prométhéum 147 produire de la lumière, vous ?-, la porteuse d’orifice très ouvert disons, fait obstruction par exemple.

« On the other hand, if you look at the X-Pro1 as a Leica alternative, then it is actually quite a decent camera, given its much lower cost… » disait, mieux conseillait avec retenue oserai-je dire, le sympathique M. Mansurov... en 2012, faisant donc référence au M sur étagère à une époque pas si lointaine.

Vous avez donc la base d’un système complet avec des éléments achetés au bon moment et capable de redondance -matérielle-, que demander de plus ? Des sous, oui, à l’occasion… mais surtout de la nouveauté issue du staff de S&W.

Du plan de rechange ou de ce qui devrait être...

C’est en effet toujours la même rengaine, l’intérêt d’un tel format « plein » était aussi dans une série faite pour la « twilight zone », un capteur façon Nikon D3 sans supporter le poids de ce prince de la nuit utilisable comme casse-tête ou en apesanteur, las, on se retrouve avec une usine à pixels et son tripatouillage logiciel compositeur de drôles d’asa, pardon iso en pré-production effectuée par des processeurs voulus, non imaginés rivaux des Xeons de station Z HP ; amateurisme-bis aveugle ou fourberie du fourgue que d’admettre cela…

Ainsi j’aurais pourtant juré que le compte sur le damier était bon sur ce satané M8 hélas conçu pour le productivisme en qualité tout juste passable -j’insiste car j’en avais encore en dotation, de ce... dinosaure-né- avec son .dng prédigéré façon jpeg pour cause de lenteur ; aussi pour justifier l’emploi d’un de ces 2 de 35 bien ouverts, il nous faudra donc attendre une nouvelle série M digne du clair obscur... avec changement de l’actuel capteur naturellement, soit la bonne vieille histoire que l’on eut voulu initiatique des duettistes Nikon D3 du joueur « hardcore » - D800 « studio » du contemplatif en somme.

Or donc une petite hypothèse un tantinet onirique je vous l’accorde sera formulée avant que certains pensent à aller pendre à la haute vergue -nos gouvernants, oui je sais mais non, du moins pas pour cela- déjà les penseurs du market garden qui hantent les couloirs de toute entreprise dite moderne et nous parachutent vers l’absurde.

Vers la logique…

Un même boîtier pour que l’on puisse s’y retrouver en matière d’automatisme dans des usages impliquant au moins 2 capteurs différents, un tantinet logique et pourtant simple comme proposition non ? Certes moins ou pas de Graal ni d’appareil de danseuse -pardon Mesdames-, mais déjà du fonctionnel même si ce serait là -non, pas la, j’ai bien dit là- méthode pour recycler les coquilles de 9.

Or donc, être définitivement infidèle à Leica ? Pourquoi donc… mais pousser un coup de gueule à l’occasion de l’expérience traumatisante en matière de mtbf et performance que furent ces M8 désastreux, 8.2 si simplement corrigés en moins performant et 9 de fermeture du rideau, cela entre autres pour éviter que le jeune talent ne tombe dans le panneau du fondamentalisme idolâtre de ceux soucieux de se refaire après une expérience tout aussi traumatisante pour leur portefeuille ? Pourquoi pas.

«  Sûrement en sortira-t-il du bien, une petite révolution de temps à autres, c’est assez sain, vous ne trouvez pas ? »... d’après M. Clancy Jr.

Dieu que ces Leica pré-M8 d’un autre siècle semblent loin et désirables...
par bob_j
samedi 31 août 2019 - 11:32
 
Forum: Leica M : boîtiers
Sujet: M8 bug de surnom ou M9 somme de toutes les pannes, rapport d’analyse.
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Convaincre ? Pourquoi... à ce niveau, il n’y a plus guère que la voix divine pour empêcher le suicide -je plaisante-.

Autrement et à défaut de « re-mappage » acceptable pour quelque(s) pixel(s) égaré(s), n’importe quel logiciel de retouche peut effectivement générer une zone manquante -The Gimp par exemple (usage multi-plateforme oblige), interpolation Lanczos (excellent pour l’agrandissement d’image satellite mais bon, on arrête de déballer les mérites de la grosse pharmacopée, c’est ici juste une éraflure)- ; voici un exemple de manipulation des plus simples : duplication et jointoiement des lignes adjacentes à celle manquant cruellement d’informations sur un fichier provisoire, puis « remise à l’échelle » horizontale ou agrandissement si vous préférez pour créer la séquence « 3 lignes » dont on extraira celle du milieu pour combler élégamment les vides sur l’image d’origine, c’est tout…

Reste à créer une macro-commande, un plug-in comme disent les ésotérophiles pour passer « à la moulinette » les .raw ou au pire, ce .dng aux allures de .jpg propre au 8 dans le cas improbable où ce fichu boîtier serait malgré tout conservé ; autrement même neuf, ce dernier reste un piège pour nouvel amateur isolé ou sous influence médiatique compte tenu des problèmes résiduels qui mériteraient bien tout un chapitre et de son espérance de vie -non, pas la vôtre, celle du biniou-.

M. Théo-Paul, jeune talent, camarade, cher Monsieur si j’ose dire, retournez-le dans l’instant au fourgue indélicat (quoique, à ce prix hélas pour le moins faramineux, le terme soit un tantinet impropre) avec vos compliments et surtout -je craque-, par tous les diables, oubliez cet appareil expérimental dépassées les 200 balles puisque la fin d’exercice a sonné depuis des lustres ! -J’en ai 2 maintenant dans un tiroir-.

A propos, un « remapping », terme savant voulu innocent pour innocent, ce rapiéçage programmé autrement dit ne remet pas l’engin comme neuf ou alors le sens du mot neuf m’échappe à ce niveau d’investissement ; ce n’est, si je puis dire et à moins que je ne me trompe, que de la complétion d’une table d’attribution pour effectuer l’interpolation.

Autrement, gens du clan les mac-givrés, M. Chan vous a déjà mâché le travail...
http://people.csail.mit.edu/ericchan/
par bob_j
samedi 29 juin 2019 - 18:10
 
Forum: Leica M : boîtiers
Sujet: Achat raté ou problème : Leica M8 ligne verticale aide M8raw2dng
Réponses: 17
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De rien, attendez de voir le reste…

De fait ce Zorki sous couverture et pour 100 balles est-il la meilleure des affaires.

dadati a écrit :
tout d'abord Bonjour,

Surement faux mais je ne suis pas un spécialiste...

Cette fascination qu'on les gens pour acheter des objets "nazi" ne finira jamais de m’étonner :arrow-anim:



Le business, mon cher, le business... celui de ces chercheurs de rareté ou de notoriété concomitante introduisant même des titres de propriété qu’il soit douteux que d’authentiques Leica aient jamais portés un jour tant il est vrai que l’on ne puisse plus guère se fier à qui que ce soit de nos jours ; ainsi après l’ancêtre voulu millénaire du code OTAN gravera-t-on, pardon trouvera-t-on bien un jour gravé « Ich liebe dich Adolf » sur ces bijoux d’un autre temps.

…et le plus amusant -Dieu que je déteste ces marcheurs au pas de l’oie- sera que ce beau monde d’innocents passe souvent à côté de l’histoire en parlant d’une supercherie lorsqu'il s'agira de FED-Zorki.

Tiens, à ce propos, intéressante sinon instructive comparaison avancée plus haut puisque même ce Leica II que l’on vous propose en référence... n’en est-il déjà pas vraiment un puisqu’il s’agit selon toute vraisemblance d’un transfuge, une authentique pièce de musée entretenue et emblématique qu’il faudra traiter avec respect, soit un Leica I de 1927, de 26 peut-être ayant fait l’objet d’un « retrofit » probablement une bonne décennie plus tard pour porter ce Summar de 1937.

Une révélation pour certains, Leica sous son meilleur jour fut capable de telle prouesse… à méditer, donc.

Notez cette modeste sinon intéressante inscription « Germany » sur la griffe, si bel exemple de discrétion que l’on retrouvera sur des produits de contrebande parfaitement authentiques, business de l’époque oblige.

Sacrés amateurs, il serait temps pour eux d’ouvrir le livre des secrets...
par bob_j
samedi 29 juin 2019 - 17:30
 
Forum: Leica à vis
Sujet: Leica fake or not ???
Réponses: 7
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