Salut à tous,
Désolé pour hier soir, l'invité c'était moi, pas que je recherche l'anonymat, je me suis juste planté!
Sophie, en numerique c'est effectivement recommandé de ne pas trop contraster les images au moment de la prise de vue mais plutot de prendre des photos softs comme l'a expliqué Alain et un chouilla sous-exposée pour garder des variations dans les tons lumineux.
Vu qu'a priori la retouche dans photoshop est necéssaire, il faut essayer d'avoir en sortie d'appareil une photo contenant le plus d'information possible. Et donc éviter une trop forte compression JPG, une trop grande sur/sous-exposition ou encore de trop fort contrastes et une trop forte saturation des couleurs. Ce qui nous amène au RAW, celui-ci est effectivement le format contenant le maximum d'information. Il est non compressé (par rapport au JPG ou il y a perte d'information) et enregistre les tons de chaque couleur (R/G/B) sur 12bits au lieu de 8bits, ce qui donne 4096 variations de ton au lieu de 256. Ce surplus d'information est surtout important si on retouche/re-dimensionne la photo et si on l'imprime par la suite. Pour le web, aucunement besoin de tant d'efforts, une résolution moindre et une compression JPG seront mieux adapté.
Pour avoir une idée de la taille d'impression en sortie du D2, faire le calcul suivant: à 300dpi (le standard en imprimerie), 100 pixels représentent environ 0,85 cm donc une image en haute résolution (2560x1920 pixels) est équivalente à une impression sur papier de 21,67 x 16,26 cm. A cette taille l'impression sera très fine et d'excellente qualitée. Si on veux imprimer plus grand, la qualité se dégradera au fur et à mesure et le RAW sera plus judicieux que le JPG pour la photo de départ.