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Je me suis rendu en Haïti et Cambodge en 2014 au Togo et Ghana en 2017 afin d’illustrer le travail fait par Entrepreneurs du Monde sur place. Séduit par la simplicité des moyens déployés et l’efficacité des actions, j' été marqué par la propreté et la dignité de ces femmes bénéficiaires qui vivent dans des taudis. Ce contraste les rendait plus belles encore.

J'ai aussi été interpellé par la motivation de ces expatriés qui viennent mettre leurs compétences au service des plus démunis, quand bien même ils pourraient mener une vie bien plus facile dans leur pays d’origine, et cette abnégation à vouloir former leurs confrères et consœurs haïtiens, togolais, ghanéens, philippins ou cambodgiens pour qu’un jour ils puissent partir en laissant les activités se poursuivre en toute confiance.

Entrepreneurs du Monde agit auprès des populations des pays en développement. Elle permet à des milliers de femmes en situation de grande précarité d’améliorer leurs conditions de vie : elle les appuie dans leurs propres initiatives économiques et leur facilite l’accès à des produits à fort impact sanitaire, économique et écologique. Elle les aide à se mettre en situation de réussite et ainsi à réaliser des progrès économiques et sociaux.

Chaque année, Entrepreneurs du Monde touche des dizaines de milliers de familles, par le biais de programmes créés sur place.

Ces programmes se transforment dans le temps en entités de droit local autonomes et financièrement viables, assurant ainsi la pérennité des services offerts.

Le public touché par Entrepreneurs du Monde est certes un public en situation de très grande précarité mais qui a la volonté d’entreprendre pour améliorer son quotidien. Les bénéficiaires des programmes de micro finance sociale sont des familles qui n’ont accès à aucune autre institution de micro crédit, faute de pouvoir donner des garanties. Pour autant, les taux de remboursements sur les programmes d’Entrepreneurs du Monde sont souvent parmi les meilleurs du secteur quel que soit le pays, les familles tenant à honorer leur contrat afin de ne pas perdre cette chance unique d’être accompagnées par un partenaire qui leur fait confiance.

En 2018, l’association à fêté ses 20 ans.

Mot d'Armelle Renaudin, directrice Entrepreneurs du Monde

José Nicolas est un photojournaliste qui a couvert pendant vingt-cinq ans, notamment pour l’agence Sipa, conflits et crises humanitaires. Il a publié de nombreux ouvrages photos qui font mémoire. Depuis cinq ans, José Nicolas est notre généreux compagnon de route. En rencontrant nos équipes et nos bénéficiaires, il a immortalisé un instant de découragement, un éclat de fierté, un moment d’intense communion et d’espoir. À travers son expérience et son regard, il nous offre des souvenirs inestimables.

Toutes les images sont réalisées avec deux Leica M262, les portraits au 75/2 et une partie au 24/2,8 et 35/2
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:iboitier: Leica M type 262 :iobj: Apo-Summicron-M 1:2/75 ASPH .

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:iboitier: Leica M type 262

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:iboitier: Leica M type 262 :iobj: Apo-Summicron-M 1:2/75 ASPH .

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:iboitier: Leica M type 262

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par L'Oeil du Douard
dimanche 6 octobre 2019 - 11:52
 
Forum: Prix summilux.net 2019 - les dossiers
Sujet: 17. Femmes de l'Espoir
Réponses: 4
Vus: 2943

Remerciments

Bonsoir Lena

Merci pour cette mise à jour sympathique.

Bien à vous

José
par L'Oeil du Douard
mardi 14 août 2018 - 18:13
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: Tchad, des héros anonymes
Réponses: 3
Vus: 2947

Sortie de mon livre sur le Tchad 1980 à 1997 aux éditions Imogene

Ces images ont été réalisées au Leica M4P et M4 entre 1980 et 1997.

« Mon lien avec le Tchad remonte à mon enfance. Au début des années 1960, avec mon père militaire, nous avons atterri à Faya- Largeau, chef-lieu du nord du Tchad, dit Borkou-Ennedi-Tibesti. Je me souviens d’une vie pleine de douceur, où le temps n’avait pas de prise sur nous, où je vivais pleinement cette liberté avec le bonheur de l’innocence.
Je retourne au Tchad en 1978. Parachutiste, je participe à l’évacuation des ressortissants européens pendant les violents combats qui opposent les différentes factions tchadiennes – et elles étaient nombreuses.
De retour deux ans plus tard, avec mon unité, nous campons pendant quatre mois dans l’est, à Abéché, puis près du Lac Tchad à Mao. Moments magiques. Je m’adonne alors avec mon appareil photo à un plaisir de curiosité et de contemplation qui ne me quittera plus. Ce sont mes premières images du Tchad. D’autres séjours s’enchaînent jusqu’à la fin des années 1990. Je m’y rends en tant que reporter photographe pour Médecins du Monde (1983), pour Sipa et pour l’association de Marthe Mercadier (1984). Je couvre l’attaque libyenne de N’Djamena en 1986 et la déroute des blindés de Kadhafi à la bataille de Ouadi Doum en 1987. Je sillonne en 1997, pour Action contre la faim, les zones désertiques de ce pays, photographiant, libre de toute contrainte professionnelle. J’explore à loisir les endroits oubliés dorénavant par l’actualité.
Si mes voyages m’ont toujours mené au-dessus de la capitale, j’ai souhaité regrouper ces images d’archives pour rendre hommage à ce pays. » José Nicolas
par L'Oeil du Douard
vendredi 10 août 2018 - 8:38
 
Forum: Travaux des summiluxiens
Sujet: Tchad, des héros anonymes
Réponses: 3
Vus: 2947

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