Grambois est effectivement un magnifique petit village. C'est là qu'ont été tournées certaines scènes en extérieur des films La Gloire de mon Père et le Château de ma Mère d'Yves Robert.

L'effet stigmomètre!

Orchha

Marina baie des anges

La baie des Anges

Ma focale de base, celle avec laquelle je suis toujours à l'aise, c'est le 50. Il faut dire que j'ai commencé la photo avec un Pentina M, un réflex Est-allemand du début des années 60, à peu près aussi laid qu'un Leica R8, à objectif interchangeable à baïonnette à ceci près que je n'avais que le 50 mm (je ne suis pas sûr qu'il ait existé d'autres optiques adaptables à cette baïonnette); au demeurant, c'était un excellent Carl Zeiss Jena 2.8/50. Le fait de devoir tout faire avec ce 50 est probablement à l'origine du fait que je me sente si bien avec cette focale, sans doute parce que j'ai défini mon style de photo en fonction de cette focale.

Il y a tout de même une exception : si je pars à la découverte d'une ville inconnue, je préfère chausser un 35 sachant qu'il est assez probable que je serai tenté de "faire rentrer" des bâtiments de grande taille ou des perspectives pour lesquelles le 50 sera souvent un peu juste. Quant aux 21 et 90, je les utilise aussi volontiers (ce dernier notamment pour les paysages) mais ils ne peuvent répondre au qualificatif de "focale de base".

Le château du Tholonet près d'Aix en Provence

A Montfort sur Argens (PACA)

EPILOGUE

Je viens de recevoir de chez Photo Suffren, soigneusement emballé, la livraison de ce minuscule aimant. Sa mise en place est extrêmement simple et ne nécessite aucun outil; l'aimant est à placer dans son logement dans la semelle, et il tient puisqu'il est aimanté. Pas besoin de le sertir à coups de marteau, ni d'y ajouter de la colle. Il n'est donc pas étonnant qu'un choc un peu important, comme celui qui se produit lorsque l'on laisse choir la semelle par terre, l'extraie de son logement et, compte tenu de son poids, le fasse partir au diable vauvert après de multiples rebonds vers où bon lui semble. A titre de précaution, je vais donc recouvrir ledit aimant d'un petit morceau de ruban adhésif type scotch, on ne sait jamais.

Le conseil que je me permets de donner à tous les possesseurs de Leica du M8.X au M10.X est donc simple : sécuriser ce petit aimant avec du scotch, ou encore acheter à titre de spare un de ces petits aimants et le placer dans son sac photo, au cas où.

Personnellement, je préfère l'originale, dont la partie droite, un peu vide avec sa table inoccupée, contribue à l'ambiance et à l'impression de solitude. Tous ces recadrages excluent le miroir et la vue du zinc avec le patron, et c'est à mon avis fort dommage...

Oui, c'est une excellente idée; en attendant, j'avais passé un coup de fil à Photo Suffren (toujours aussi pro et serviable!), à qui il en restait un. J'ai donc passé commande, pour 21€ port compris, et j'attends la livraison du précieux.

Bonjour à tous,

Je partage une petite mésaventure qui je crois peut arriver à tous les possesseurs de M numériques à l'exception probablement du M11.

Pour la seconde fois en dix ans (la première avec un M240, cette fois avec mon M10R), une petite mésaventure rend mon appareil totalement inopérant.
Après avoir rechargé ma batterie, je me saisis de la semelle pour la remettre mais, suite à un faux mouvement, celle-ci m'échappe de la main et choit. Et pour la seconde fois, la maudite petite pastille métallique qui sert à indiquer au boîtier la présence de la semelle, qui est simplement enfoncée et non pas collée, se détache de celle-ci, rebondit et se barre Dieu sait où. Impossible de la retrouver. C'est un petit disque métallique de moins de deux millimètres de diamètre; autant dire que, selon la configuration des lieux, il devient vite impossible de la retrouver, même après des heures de recherche. J'en ai encore les yeux qui saignent.

Conséquence : le boîtier, bien que chaussé de sa semelle, affiche désormais joyeusement "Attention, Couvercle enlevé". Et c'est tout. Impossible de l'utiliser.

Un appel au CCL du coin m'informe, comme je m'en doutais, que je peux toujours racheter une semelle neuve (environ 350€) ou tenter de la faire réparer à Paris ou même à Wetzlar. Au cours de la conversation, je dis que je trouve cette sécurité un peu excessive. On me répond :"oui, mais c'est une sécurité pour éviter que de l'humidité, de la condensation ou de la poussière n'entrent dans le boîtier et ne l'endommage". Ce à quoi je rétorque : "j'entends bien, mais sur un appareil tout de même typé photojournalisme, a priori utilisé par des utilisateurs confirmés, on pourrait peut être imaginer que, une fois informé de l'absence de semelle, l'utilisateur puisse prendre ses responsabilités et utiliser l'appareil, à ses risques et périls, y compris si la semelle venait à manquer, ce qui n'est pas le cas." On me répond alors : "oui, mais c'est une sécurité pour éviter que de l'humidité, de la condensation ou de la poussière n'entrent dans le boîtier et ne l'endommage".

Ma prochaine démarche sera donc de tenter de me procurer un de ces petits disques métalliques, plus un ou deux à emporter en spare lors de tout voyage. Après tout, la "réparation" consistera à repositionner le dit disque et à l'enfoncer dans son logement, au besoin avec un petit coup de maillet. Rien de plus. Mais quelque chose me dit que la pièce ne sera pas si facile à trouver. En tous cas, moins qu'une semelle complète.

Merci aux +1. Et merci Alesane; oui : ce jour-là, la chance, elle aussi, m'a souri.