Hello

réponse rapide:
pare-soleil : oui, toujours.
filtre : non, sauf quand nécessaire.

réponse développée:

d'un point de vue "optique", il y a des objectifs qui supportent très bien les filtres et d'autres non. Je m'en suis rendu compte à mon premier tirage 50x70 avec mon 50f1.8 série E... Dans les angles, il était évident que le filtre posait problème.
Le summicron ASPH 35 version I m'a fait des choses "intéressantes" avec des filtres pour la tri-chromie où un chromatisme de grandeur (image rouge + "grosse" que l'image bleu) est apparu.
Le summilux 75 a présenté une baisse de résolution lors du passage au M8 avec ou sans le filtre UV/IR...

d'un point de vue "mécanique", sincèrement, vous croyez qu'une lame de verre de 1mm d'épaisseur offre une quelconque protection mécanique à un projectile un tant soit peu massique? (cailloux, coudes, motte de terre, mouettes ... autre objectif). De plus, les verres des filtres sont très dur, + dur que le verre optique qui constitue votre première lentille et à votre avis, que va-t-il se passer quand ce bout de filtre va entrer en contact avec cette lentille en verre bien tendre?
Bien-sûr, le filtre fonctionne pour les embruns, le sable, la crème glacée et les doigts.

d'un point de vue "économique"...
... pour une optique, on peut faire un effort, certes, mais pour 5? 10? et 354?

Alors, que faire?
d'abord, votre matériel passe 99.9999% de son temps à ne pas faire de photo, généralement bien au chaud dans un sac...
D'ailleurs le seule endroit où j'ai cassé un filtre sur une optiques, c'est dans une équipet d'un bateau où je le rangeais pour l'avoir rapidement accessible...
Personnellement, j'ai opté pour des bouchons métallique vissant et n'utilise un filtre que quand il est nécessaire (M8, NB, sable, embruns...).
Et bien-sûr un pare-soleil, métallique, et bien adapté.

J.Ph.

Hello


Si c'est un choix assumé, pas de soucis. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas vraiment.

Comme tous films NB, le rendu dépend du révélateur et du mode opératoire lors du développement.
Le rodinal par exemple peut donner des rendus bien différents suivant sa dilution.
Dans une moindre mesure, les films à grain tabulaire peuvent aussi avoir un contraste qui varie suivant la dilution et le révélateur, sauf que le choix de révélateur "tabulaire" est + restreint.
Le support diffusant du film a aussi une responsabilité dans le "mou" du rendu...

Pour finir, le "mou" du rendu dépend beaucoup + du "grade" utilisé pour tirer l'image ou scanner le négatif...


Rolleiflex 6008 Zeiss Distagon 40F4.0 FLE


Rolleiflex 6008 Zeiss Distagon 40F4.0 FLE


Rolleiflex 6008 Zeiss Planar 110F2.0


Rolleiflex 6008 Zeiss Planar 110F2.0

Là, c'est de la Rollei Retro-400S développée dans de l'Ultrafin+ à 180% d'épuisement surfacique... (ce qui est la limite "utilisable")
Ci dessous, si je me souviens bien, c'est aussi du Rollei Retro-400S avec l'Ultrafin+ mais moins "épuisé" et donc avec un temps + court


Hasselblad 203 FE Zeiss Distagon F50F2.8 T*


Hasselblad 203 FE Zeiss Distagon F50F2.8 T*


Hasselblad 203 FE Zeiss Distagon F50F2.8 T*

J.Ph.

Thambar, ouate else!