EricBascoulDIDO a écrit :
pbenotti a écrit :
... ça permet de s'acheter un certain nombre de de tres bon boitiers reconnus sur le marché du numérique ...
sorry, pas d'accord, 5600€ pour un M8 sur 16 bits avec un 35 f2,8
c'est vraiment autre chose qu'un D200, ou un 5D , codé sur 12 bits, avec une "bonne" optique
bof Nikon et Canon en qualité optique, sur des capteurs de haute qualité,
j'ai beaucoup de "retours" d'expériences avec des problèmes pour couvrir le capteur, flou dans les angles
.
tout ça pour dire que j'ai dégusté du D2x et du 5D,
puis du DMR
merci à PM et P
et qu'entre les 3, mon choix est fait,
parfois 10MP sur 16 bits en forme, valent mieux que 13Mp pas au top.
ce n'est que mon avis, basé sur la dégustation des trois.
puis je vais aller poster quelques images,
parce que, c'est à ça que ça me sert, à photographier.
Pour info voila ce que pense René Bouillot du 16 bits Leica ! Je ne sais plus quoi penser; source macandphoto.com.
René Bouillot a écrit :
René Bouillot, éminant technicien, dont nous avions présenté le livre (ou vous trouverez quelques unes de mes images) ici :
La pratique du reflex numérique
nous adresse gentiment un très, très intéressant commentaire par rapport aux 16 bits supposés du Leica M8... Il faut dire que 16 bits, ça me paraissait un peu surprenant ! C'est pour ça que j'avais ajouté un point d'intérogation... Mais je laisse la parole au professeur Bouillot :
" Cher Jean-François. Bravo pour ton étude en 40 minutes du M8 Leica. Bien, le coup du levier d'armement qui "manque" sous ton doigt (mon Leica date de 1930 et c'était un bouton rotatif d'armement).
A propos du capteur, c'est bien le même que celui du dos Leica Digital Modul R pour R9/R8 donc j'en parle, lequel était déjà annoncé pour 16 bits, ce qui est évidemment faux.
Tu l'as remarqué clairement dans ton papier électronique, mais j'ai dit pourquoi page 174 de Reflex numérique dans l'encadré (lire après les --- )
Je ne vois pas comment mes calculs pourraient être erronés... car les spécifs du capteur Kodak - contractuelles, destinées aux fabricants - sont forcément exactes.
Il n'empêche que c'est sûrement mieux de coder 16-bit une image qui n'en fait que 12 réel: exactement comme lorsqu'on passe provisoirement en TIFF 16-bit (en réalité "14+2") sur Photoshop pour sortir des détails dans les ombres sans perdre trop de plumes. Cela reste meilleur qu'en 8-bit partout, même après être revenu en JPEG (donc forcément 8-bit) pour le tirage.
Salut.
René
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Calculer le nombre de bits d’un capteur :
Pour effectuer ce calcul, la condition indispensable est de disposer des spécifications techniques du capteur considéré, lorsqu’elles sont publiées par son fabricant. Ces valeurs sont incontournables, car contractuelles avec les marques qui utilisent le capteur sur leurs modèles. Les deux valeurs à relever sont d’une part le nombre total d’électrons utiles contenus dans le puits du pixel, ou signal de saturation (SSAT), et d’autre part le nombre moyen d’électrons de bruit (BEQM).
Les formules à utiliser sont celles de l’amplitude dynamique linéaire
DRLIN = SSAT / BEQM
et du nombre de bits
n-bit = log2 DRLIN.
Prenons en exemple le capteur Kodak CCD-FFT 4/3, 5 MP (KAF-5101CE) de l’Olympus E-1. Selon les spécifications :
SSAT = 40 000 e- et BEQM = 21 e-
Calculons l’amplitude dynamique linéaire : DRLIN = 40 000 / 21 = 1 904, puis le nombre de bits : n-bit = log2 1 904 = 10,9-bit
Calculons maintenant ces données pour le capteur Kodak CCD-FFT, 26,4 x 17,6 mm, 10 MP, (KAF-10010CE) du Digital Module R Leica.
Les spécifications indiquent SSAT = 40 000 e- et BEQM = 17 e-
On a donc DRLIN = 40 000 / 17 = 2 353 et n-bit = log2 2 353 = 11,2-bit.
Notez que le format 4/3 ne permet pas d’atteindre les 12-bit des capteurs plus grands : ses pixels trop petits ne contiennent pas assez d’électrons utiles. Au mieux, de l’ordre de 10,5-bit soit 210,5 = 1 450 valeurs par canal RVB. Sans rien enlever à leurs autres mérites, cela explique la gamme des sensibilités moins étendue de ces appareils.
Remarquez également que les valeurs annoncées par les fabricants (lorsqu’ils le font, ce qui est loin d’être le cas général) demandent souvent à être interprétées. C’est ainsi que sur les spécifications du Digital Module R de Leica, on peut lire : profondeur couleur 16-bit. Or, les spécifications du capteur Kodak (10 MP) utilisé prouvent clairement que la DR de ce capteur est de 11,2-bit (ou 67,4 dB).
En revanche, le CAN du module fonctionne en « vrai » 16-bit, ce qui peut se vérifier grâce au poids annoncé par Leica des fichiers RAW (21 Mo) après conversion en TIFF.
TIFF 8 bit : (1 octet/pixel, par couche) = 10 MP × 3 = 30 Mo
TIFF 16 bit : (2 octets/pixel, par couche) = 10 MP × 6 = 60 Mo
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MAJ : Nota, on peut faire le calcul à l'envers:
Pour avoir 16 bit au CAN de l'appareil, il faut que le capteur ait une amplitude dynamique linéaire de :
DR Lin = 2^16 = 65 536 (that is to say, 65536 fois plus d'électrons (ou de photons) "utiles" que d'électrons parasites de bruit).
soit en Rapport Signal/Bruit (RSB) :
RSB = 20.log [décimal] de 65 536 = 96,3 dB.
Pour l'instant, on en est loin: peut-être 14-bit "retravaillés" avec un "trou" entre 12 et 14-bit, pour le Fuji S3 Pro.
Mais il y a des prototypes HDR qui "montent" paraît-il à 120 dB (120/6 = 20-bit)
En effet - calcul rapide mais assez exact - : on double le DR tous les 6 bits.
Bonne journée
René